Histoires d'Amérique - Food, Family and Philosophy
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Réalisé par Chantal Akerman • Écrit par Chantal Akerman
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Belgique, France • 1988 • 95 minutes • 35 mm • Couleur
- Réalisation :
Chantal Akerman - Écriture :
Chantal Akerman - Assistanat de réalisation :
Ellen Kuras - Image :
Luc Benhamou, Claire Atherton - Son :
Alix Comte, Scott Goodman - Montage :
Patrick Mimouni, Florence Rousseau, Rudi Maerten - Musique originale :
Sonia Wieder-Atherton - Mixage :
Gérard Rousseau - Traduction :
Chantal Akerman, Marilyn Watelet
- Production (personne) :
Bertrand Van Effenterre, Edwin Baily - Production (structure) :
Mallia Films - Coproduction :
Paradise Films, Centre Pompidou - Diffuseur :
La Sept, RTBF - Radio Télévision Belge Francophone - Participation :
Bpi - Bibliothèque Publique d'Information, Centre Pompidou, Ministère de la Culture et de la Communication, Ministère de la Communauté française de Belgique - Ayant droit :
Mallia Films
- N° ISAN :
ISAN 0000-0000-35D8-0000-2-0000-0000-V
Résumé
"Au lieu de connaître mon histoire par une transmission directe de parents à enfant, il m'a fallu passer par la littérature et lire Isaac Bashevis Singer, par exemple. Mais cela ne suffisait pas. Ses souvenirs à lui ne pouvaient pas être tout à fait les miens. Alors d'un emprunt à l'autre, je me suis constitué des souvenirs imaginaires. Et ce film est un travail sur le souvenir, mais des souvenirs inventés. Il est fait de tant d'histoires, histoires restées en travers de la gorge des parents. Et pour rester dans ce qui me reste de tradition, je n'ai pu échapper aux histoires drôles qui se sont fichées là au milieu de tout et tout le temps. Ces histoires drôles parfois consolatrices et qui permettent de survivre à l'histoire par le rire, un rire qui prend source dans la détresse même."
(Chantal Akerman)
Shot in New York, Akerman’s first English-language film Histoires d’Amerique conjures up an informal history of Jewish life over the past 100 years through a series of eyewitness accounts, re-created by a group of largely unknown actors. All are Jewish of the first and second generation and all have jokes, stories and anecdotal proof from real-life testimony that something that defines them has survived, despite loss, trauma and death. This may be the new world, but the horror of the old is never far from the surface. Akerman once said, “Instead of learning my family’s story directly from my parents, I had to turn to literature.” The film recalls Waiting for Godot, Isaac Bashevis Singer’s shtetl tales, Woody Allen’s Broadway Danny Rose, and the badchen of the old country (the jesters hired to add vim to Ashkenazi weddings before Nazis put an end to that world). As Akerman has said, “When history becomes impossible to bear, there is only one thing to do: send yourself up and laugh.”
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