Obscuro Barroco

Documentaire
    Réalisé par Evangelia Kranioti • Écrit par Evangelia Kranioti
    France, Grèce • 2018 • 60 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

"Tourné à Rio de Janeiro pendant l'année des jeux Olympiques de 2016, Obscuro Barroco est un projet qui retrace l'itinéraire onirique, sur fond de carnaval, de bacchanales et de manifestations, de deux protagonistes opposés : un clown introverti et un travesti flamboyant.
Dans l'obscurité euphorique des festivités, les dédales de la "Cidade Maravilhosa" servent de théâtre à une exploration mouvante des processus de métamorphose, de réflexions sur la question du genre et de revendications pour l'égalité des droits.
Pendant un an, l'artiste s'est immergée dans la réalité de la ville pour y dessiner un aperçu de l'intrication des contextes sociaux et politiques qu'occultent, a priori, le temps suspendu du carnaval. Elle y fait écho à l'ambivalence profonde qui scinde la société brésilienne, la violence de l'exclusion et le désir de changement. Du sillage errant du personnage en habit de clown aux pas de Luana Muniz, figure du milieu transexuel carioca, l'artiste nous entraîne dans un voyage initiatique, un va-et-vient perpétuel entre corps intime et le corps social."
(Galerie Sator)

Slowly and elegiacally, the camera glides at first over a forest shrouded in fog, then over a panorama of Rio de Janeiro. An off-screen voice tells us that Rio is a factory of dreams and nightmares, a city of transformations. In her essayistic film Obscuro Barroco Greek director Evangelia Kranioti explores the poetic words of her transgender narrator Luana Muniz, who is herself an icon of Brazil's queer subculture. Amidst a somnambulistic tide of images she enters the pulsating world of creatures of the night. A stream of consciousness from Brazil's underground flows straight into the heart of the city's street carnival. In between the masks and the make-up, the young, naked and new bodies and a spectacular firework display, people come into view who have undergone a transformation that makes it difficult to clearly ascribe them to any gender. A white clown leads us through the film's visual universe in which, all of a sudden, raw-faced anti-government protests also put in an appearance. And then, behind closed doors, all is bared, the "transvestites" are serenaded and celebrate who they are until the dream culminates in one ecstatic dance.

Sélections et distinctions
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