La Vida suspendida de Harley Prosper
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Réalisé par Juan Manuel Sepúlveda • Écrit par David Cunningham, Juan Manuel Sepúlveda
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Mexique • 2017 • 65 minutes • Couleur
- Réalisation :
Juan Manuel Sepúlveda - Écriture :
David Cunningham, Juan Manuel Sepúlveda - Image :
Juan Manuel Sepúlveda - Son :
Pablo Fernández, José Miguel Enríquez, Juan Manuel Sepúlveda - Montage :
Lorenzo Mora Salazar
- Production (structure) :
Fragua Cine - Ayant droit :
Fragua Cine
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Enfant, Harley Prosper a été désigné comme "homme-médicinal", un rôle majeur pour la conscience spirituelle de sa communauté amérindienne, qui résiste à l’abandon de ses traditions ancestrales. Mais l’élu a fui son destin. Il a sombré dans l'alcool et se laisse désormais mourir à Vancouver, dans un hôpital pour malades en phase terminale. Enfermé dans cet exil volontaire, Prosper défie l’esprit qui habite en lui, se confrontant aux voix intérieures qui lui rappellent constamment qu’il est impossible d’échapper à son destin. Et encore moins, à son histoire. La caméra filme les derniers jours de cet homme au pic de son délire. Juan Manuel Sepúlveda pousse le dispositif de l’interview jusqu’à l’extrême, interpellant toutes les voix et tous les hommes qui habitent dans l’esprit d’Harley Prosper, explorant chaque centimètre de sa peau, partageant le délire de son enfermement. Dans ce film, il n’est pas une tête parlante, il est un corps multiple, débordé. Moitié homme, moitié esprit, Harley Prosper n’attend que la mort. Partageant son parcours fatal, nous rejoignons son état de transe.
(Elena López Riera - Visions du Réel)
As a child, Harley Prosper was designated the “medicine man”, a significant role for the spiritual conscience of his Native American community, which is fighting the abandonment of its ancestral traditions. But the chosen one fled his destiny. He descended into alcoholism and is letting himself die in Vancouver, in a hospital for the terminally ill. Locked up in this voluntary exile, Prosper defies the spirit that lives within him, confronting the inner voices that constantly remind him that it is impossible to escape from his destiny. And even less so from his history. The camera films the last days of this man at the peak of his delirium. Juan Manuel Sepúlveda pushes the interview device to the extreme, questioning all the voices and all the men who live in Harley Prosper’s spirit, exploring each centimetre of his skin, sharing the delirium of his confinement. In this film, he is not a talking head, he is a multiple body, overflowing. Half-man, half-spirit, Harley Prosper awaits only death. Sharing his fatal journey, we reach his state of trance.
(Elena López Riera)
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Sélections et distinctions
- 2018 • Festival international du cinéma des peuples Ânûû-rû Âboro • Poindimié (Nouvelle-Calédonie) • Sélection internationale Hors compétition
- 2018 • FICUNAM - Festival Internacional de Cine UNAM • Mexico (Mexique) • Sélection
- 2018 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Sesterce d'or Canton de Vaud - Meilleur film de la Compétition Burning Lights
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