Kev
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Réalisé par Clémence Hébert • Écrit par Clémence Hébert
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Belgique • 2018 • 47 minutes • Couleur
- Réalisation :
Clémence Hébert - Écriture :
Clémence Hébert - Image :
Thomas Schira - Son :
Bruno Schweisguth - Montage :
Cédric Zoenen, Julien Contreau, Sabrina Calmels
- Production (structure) :
Dérives - Coproduction :
Les Films d'Ici, CBA - Centre de l'Audiovisuel à Bruxelles - Diffuseur :
RTBF - Radio Télévision Belge Francophone - Participation :
Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Scam - Brouillon d'un rêve - Ayant droit :
Dérives
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Tout le monde l'appelle "Kev", ce rouquin au regard pâle, qu'une assistante sociale a découvert, enfant, enfermé dans une chambre où il n'avait que les rayons du soleil pour jouer. Désormais adolescent, Kevin souffre d'une forme d'autisme si sévère que la plupart des institutions dites spécialisées, ont longtemps refusé de l'accueillir. Clémence Hébert l'a suivi avec sa caméra, d'un lieu à l'autre. Celle, douée de la parole, et celui qui vit en dehors, se sont apprivoisés à égalité de regards avec la lentille d'un objectif comme seul medium de re-connaissance, qui saisit ce qui palpite, surgit, s'étiole, et recommence. Un lien discontinu mais vivant. Fruit de sa longue expérimentation auprès de ceux qui en souffraient, Fernand Deligny avait forgé un mot qui condensait son idée du cinéma comme moyen pour penser l'autisme : "camérer", par opposition à "filmer". Autrement dit, "mettre dans la boîte des éclats", autant de tentatives pour créer un humain commun. Clémence Hébert s'inscrit dans ce sillage, elle qui parvient, sans discours, à nous faire voir le monde du côté de cet être radicalement Autre."
(Emmanuel Chicon - Visions du Réel)
"Everyone calls him "Kev", this pale-looking redhead, who a social worker found, as a child, locked in bedroom where he had only rays of sunshine to play with. Now an adolescent, Kevin suffers from a form of autism so severe that the majority of so-called specialised institutions have long refused to take him in. Clémence Hébert followed him with her camera, from one place to another. She, who is gifted with speech and he, who lives without, tamed each other as peers with a lens as the only medium of recognition, which captures what palpitates, appears, withers, and recommences. A discontinued but living link. As the result of his long experiment among those suffering autism, Fernand Deligny created a word which condensed his idea of film as a means to think about autism: “cameraing”, in contrast to “filming”. In other words, “put into the box of fragments”, many attempts to create a common human. Clémence Hébert follows in his wake; she succeeds, without discourse, in making us see the world from the perspective of this radically Different being."
(Emmanuel Chicon)
À propos du film
Sélections et distinctions
- 2020 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
- 2019 • IFFR - International Film Festival Rotterdam • Rotterdam (Pays-Bas) • Sélection
- 2019 • Festival Interférences – Cinéma Documentaire & Débat public • Lyon (France) • Sélection
- 2018 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Compétition Internationale Moyens et Courts Métrages