Os que se vão

Titre anglais : Those Who Wander
Documentaire
    Réalisé par Clarissa Campolina, Luiz Pretti • Écrit par Clarissa Campolina, Luiz Pretti
    Brésil • 2018 • 23 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Un homme parcourt les rues d’une ville à la recherche d’une femme. Une voix mystérieuse donne quelques pistes : la forêt dangereuse, des serpents qui rampent, le sang des morts. Il est peut-être question de l’exploration d’un territoire plus que de la construction d’un récit, car il n’y pas de route tracée, pas de destin, pas de solution possible pour lever le secret que cache le film. Those Who Wander est un film qui se déploie comme une énigme, une sorte de jeu sophistiqué, composé d’un paysage urbain, de personnages mystérieux, de quelques indices. La mise en scène stylisée qui nous transporte dans cette atmosphère fantomatique n’oublie pourtant pas d’enregistrer au passage la réalité d’une ville. Est-ce qu’il s’agit de Río de Janeiro ? Les sons des voitures, les larges autoroutes qui la traversent, les visages des gens qui passent devant la caméra le laissent penser. Un récit fragmentaire composé de signes chiffrés, de visions oniriques, de chuchotements, nous invite à déambuler, comme les personnages du film, dans une autre réalité – une déambulation comme seul mouvement possible pour dessiner le travail cartographique de cette ville dont on ne connaîtra jamais le nom.
(Elena López Riera - Visions du Réel)

A man wanders the streets of a town in search of a woman. A mysterious voice provides some clues: the dangerous forest, crawling snakes, the blood of the dead. It is perhaps more a matter of exploring a territory than writing a story, as we have no planned route, no destiny, no possible solution for revealing all that is hidden by the film. Those Who Wander is a film that rolls out like an enigma, a sort of sophisticated game composed of a tableau of urban landscapes, mysterious characters, some clues. However, the stylised staging that transports us into this spectral atmosphere does not omit to record the reality of a city on the way. Is it Río de Janeiro? The sounds of the cars, the wide motorways that cross it, the face of the people who pass before the camera, all this suggests so. A fragmented account composed of encrypted signs, dreamlike visions and whisperings invites us to roam like the characters of the film in another reality—roaming being the only movement possible for drawing out the cartographical work of this town whose name we’ll never know.
(Elena López Riera)

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Sélections et distinctions
  • 2018 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Compétition Internationale Moyens et Courts Métrages
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