Hozho, marcher dans la beauté

C’est en voulant raconter ce que la relation avec les chevaux pouvait apporter à l’homme dans sa vie de tous les jours, auprès de cavaliers ou pas, que nous sommes remontés aux racines de cette connaissance, au cœur des premiers "chuchoteurs" et des premiers centaures : les indiens Navajos. Ce peuple Dine'h porteur d'une culture ancestrale et une philosophie de vie aujourd'hui encore appliquée avec conscience : dans l'"Hozho", où chacun se place au centre du cercle de l'univers, dans la connaissance et l'harmonie. Les hommes ne doivent s'y sentir "ni supérieurs à leurs semblables ni extérieurs à leur environnement, parce que tous les éléments, humains et animaux, minéraux et végétaux, animés ou non, sont tous parents et tous dotés d’une conscience". Mieux encore, cette connaissance permet de soigner et d’améliorer les conditions de vie du cheval, celle de son cavalier ou de toute personne qui décide de laisser parler ses émotions et son cœur. Cette connexion ne devient plus un don "tabou" mais bien une reconnaissance de la place du cheval auprès de l’homme, pas comme outil ou machine mais bien comme un accompagnant, un guide et surtout un enseignant pour sa propre existence. "Que tes pas marchent dans la beauté" disent les Navajos.