Une maison à Jérusalem
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Réalisé par Amos Gitaï • Écrit par Amos Gitaï
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France, Israël • 1998 • 87 minutes • 35 mm • Couleur
- Réalisation :
Amos Gitaï - Écriture :
Amos Gitaï - Image :
Nurith Aviv - Son :
Michel Kharat - Montage :
Nili Richter
- Production (structure) :
Agav Films - Coproduction :
Mikado films, Intereurop - Diffuseur :
La Sept ARTE - Participation :
CNC, Procirep - Ayant droit :
Agav Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
18 ans plus tôt, Amos Gitaï réalise Baït (La Maison), un documentaire entièrement tourné sur le chantier d'une villa israélienne bâtie sur les ruines d'une maison arabe. En croisant les interviews des maçons palestiniens et des propriétaires juifs, le film met alors au jour les difficultés du jeune État israélien.
Vingt ans après, Une maison à Jérusalem – qui inclut certaines séquences de Baït – s'intéresse à l'histoire de toute la rue, considérée comme un microcosme où se concentrent toutes les tensions du pays.
Dor Dor Vedroshav est une petite rue de Jérusalem-Est. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, elle est bordée de riches villas occupées par des familles allemandes et arabes. Mais en 1948, la proclamation de l'État d'Israël provoque la fuite de la plupart des Arabes. Aussitôt, les maisons sont saisies par le gouvernement pour reloger les premiers immigrants juifs. Cinquante ans plus tard, le quartier est presque totalement juif.
À travers les témoignages des propriétaires successifs d'une maison, Amos Gitaï met en évidence les tensions, les espoirs et les inquiétudes qui traversent Israël depuis sa création.
7 ans plus tard, le projet de construction du Mur incitera Amos Gitaï a retourner prendre Des nouvelles de la maison.
With Bait, Gitaï was shedding light on the difficulties of the young nation of Israel. Twenty years later, Gitaï returns to that house and evokes the new situation in Israel through its owners, past and present. Now each successive resident is a metaphor for Israel. Une maison à Jérusalem describes a series of concentric circles around the house and its neighbourhood, underlining the unstable situation of the Israelis who came to occupy this part of Jerusalem. The only constant is the continually deepened suffering of the expropriated Palestinian family. "To see something that is yours but to be unable to go inside, words cannot describe it" says Mr. Dejani at the end of the film, in front of the house where he was born.
Collection
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Sélections et distinctions
- 2023 • Cinéma du réel • Paris (France) • Séances spéciales
- 1999 • IFFR - International Film Festival Rotterdam • Rotterdam (Pays-Bas) •
- 1998 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
Comment avoir accès au film ?
- Édition DVD
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Accès VOD
- Il n'existe pas d'accès en VOD à notre connaissance
- Diffusion non commerciale / Consultation