Foretes

À partir de pierres imposantes s'amorce un mouvement de la caméra qui découvre le ciel et une petite chemise bleue fuyant dans les feuillages. Les rôles de la découverte s'inversent : de l'humain à la nature, de la nature à l'humain. Tout au long du film, le jeu ritualise le rapport à l'espace, à cet espace indéfini. Des voix enfantines, en français, en pashto, se mélangent, et renvoient à des espaces-temps distincts mais qui continuent d'appartenir aux enfants. La caméra, fébrile, effleure la présence, l'absence des enfants, leurs gestes, leur valse entre les réels.