Steve McQueen : la grande évasion
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Réalisé par Jeff Renfroe • Écrit par David Ray, Jeff Renfroe
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Canada • 2014 • 90 minutes • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Jeff Renfroe - Écriture :
Jeff Renfroe, David Ray - Image :
Ian Kerr, Michael D. Hawley - Son :
Chris Mcintosh - Montage :
J.R. Mackie, Jeff Renfroe - Voix off :
Robert Downey Jr.
- Production (structure) :
Network Entertainment Inc. - Coproduction :
McQueen Racing - Ayant droit :
Network Entertainment Inc.
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Ce portrait "à l’américaine" (intervenants prestigieux, témoignages passés à la moulinette) déroule le parcours de Steve McQueen, de son enfance difficile à la maladie qui l’emporte à 50 ans, en passant par la gloire hollywoodienne. Jeff Renfroe a rencontré des personnalités du septième art, comme le réalisateur Norman Jewison ou le regretté Robert Vaughn, et certains intimes du comédien — émouvantes interviews de ses trois épouses successives et de son fils. L’énumération méticuleuse des classiques de sa filmographie, judicieusement accompagnée de critiques parues au moment de leur sortie, permet de retracer sa carrière : il vole la vedette à Yul Brynner dans Les Sept Mercenaires (1960), il chorégraphie la sensationnelle course-poursuite de Bullitt (1968), il rivalise avec Paul Newman dans La Tour infernale (1974)…
Quand les entretiens tournent au concert de louanges ou de banalités sur l’acteur - son amour des sports mécaniques et de la vitesse -, le documentaire ronronne un peu. Il est bien plus pertinent quand il se concentre sur les failles du "Roi du cool" : comment, par exemple, sa mégalomanie a plombé la production du Mans (1971), démarré par John Sturges, terminé par Lee H. Katzin, à l’arrivée désastre commercial. Se dessine, alors, le profil d’un acteur instinctif qui choisissait sur mesure des personnages de rebelles solitaires. Et rayait ses lignes de dialogue pour faire passer l’émotion par ses seuls yeux bleus. (Nicolas Didier)