The Island of St. Matthews
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Réalisé par Kevin Jerome Everson • Écrit par Kevin Jerome Everson
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États-Unis • 2013 • 70 minutes • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Kevin Jerome Everson - Écriture :
Kevin Jerome Everson - Image :
Kevin Jerome Everson, Lindsey "LNZ" Arturo, Taka Suzuki - Son :
Elizabeth Webb, Rachel Lane - Musique originale :
Bonnie Gordon
- Production (structure) :
Picture Palace Pictures - Coproduction :
Trilobite-Arts-DAC - Ayant droit :
Picture Palace Pictures
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
La ville de Columbus, dans le Mississippi, ainsi que le quartier de Westport, où vit une partie de la famille d’Everson, ont été frappés par de nombreuses inondations catastrophiques au cours des quatre dernières décennies. Le désastre de 1973 a eu un tel impact qu’il s’en ressent encore aujourd’hui. The Island of St Matthews met à l’honneur des habitants qui ont traversé ces calamités et dont les objets de famille, les archives photographiques, les vêtements, les équipements et les êtres chers portent la trace. Au milieu de ces biographies en mouvement, Everson se livre à de discrets interludes lyriques : de longues contemplations de la rivière Tombigbee et du barrage mécanique local, des épisodes récurrents se concentrant sur les tentatives répétées d’un skieur nautique pour garder l’équilibre, des scènes où des groupes d’adolescents réalisent des baptêmes improvisés dans l’eau, ainsi qu’une vignette où un carillonneur entreprend sa tâche avec la même énergie tonitruante que le fou à la fin de Sátántangó de Bela Tarr. Par l’accumulation systématique de ces motifs de persévérance, le film fait de Westport le lieu d’une renaissance perpétuelle, tout en rappelant constamment les énormes pertes personnelles, collectives et historiques subies par la région.
(Harvard Film Archive)
Years ago, Kevin Jerome Everson asked his aunt where their old family photos had gone. Her answer - "they were all lost in the flood" - sparked this trip to meet the inhabitants of Westport, a small town just to the west of Columbus, Mississippi. They reminisce about the great flood of the Tombigbee River in 1973, when some people lost everything. Many heirlooms and photos of the Eversons were swallowed up, and part of the family history disappeared.
The independently operating and very productive filmmaker Everson has made many films about the working-class culture of black Americans. Now he presents a serenade to the black inhabitants along the Tombigbee River: his family, a barber, a lock keeper, passers-by. They use the river for many different purposes. In long shots on 16mm stock, Everson shows a water skier, a lock filling up and a baptism in the same river that caused so much misery.
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Sélections et distinctions
- 2013 • Doclisboa - Festival Internacional de Cinema Documental • Lisbonne (Portugal) • Sélection
- 2013 • LAFF - Los Angeles Film Festival • Los Angeles (États-Unis) • Sélection
- 2013 • New York Film Festival • New York (États-Unis) • Sélection
- 2013 • IFFR - International Film Festival Rotterdam • Rotterdam (Pays-Bas) • Sélection
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