Salam Godzilla

Documentaire
    Réalisé par Gilles Aubry • Écrit par Gilles Aubry
    Suisse • 2019 • 41 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Quand un tremblement de terre frappa Agadir en 1960, le cinéma Salam projetait Godzilla, King of the Monsters ! d’Ishiro Honda et Terry O. Morse. Étrangement, ce fut l’un des rares bâtiments à survivre à la tragédie. Des années après, Gilles Aubry se rend sur les lieux pour tenter de comprendre comment le souvenir du séisme a survécu et est transmis aux nouvelles générations. Tourné à l’intérieur du cinéma et dans les environs d’Agadir, le film est porté par une bande-son abstraite, enregistrée sur place. Les enregistrements audios et des extraits de Godzilla se mêlent aux passages d’un poème local interprété par Ali Faiq, chanteur agadirois. Des empreintes de dinosaure découvertes sur une plage des environs ajoutent un niveau de complexité à une mosaïque déroutante d’éléments hétéroclites. Sans tenter de faire une trame unique avec les différentes composantes de ce film, le cinéaste laisse le spectateur trouver son propre chemin dans le labyrinthe qu’il fait apparaître. Son approche sensorielle suggère que bien des choses peuvent se cacher derrière un cinéma ayant survécu à un séisme. 
(Giona A. Nazzaro)

When the terrible 1960 earthquake hit Agadir, the local cinema Salam was showing Ishiro Honda and Terry O. Morse’s Godzilla, King of Monsters! Weirdly enough, it was also one of the few buildings to survive the tragedy. Many years later, Gilles Aubry visits the place trying to understand how the memory of the seismic event has survived and is transmitted to the new generations. Shot inside the cinema and in the surroundings of Agadir, the film is driven by an abstract soundtrack recorded on location. Audio samplings and excerpts of Godzilla are interweaved with extracts of a local poem interpreted by Ali Faiq, a singer from Agadir. Traces of dinosaur footprints found on a nearby beach add further layers of complexity and compose a puzzling mosaic of heteroclite elements. Without trying to force the different pieces of his film in one single frame, the filmmaker challenges the viewer to create his own way through the labyrinth he so brilliantly conjures. His sensorial approach suggests that there might be more to a cinema that served an earthquake than meets the eye. 
(Giona A. Nazzaro)

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