O Fado, une nostalgie atlantique
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Réalisé par Evelyne Ragot • Écrit par Evelyne Ragot
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France • 1997 • 55 minutes • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Evelyne Ragot - Écriture :
Evelyne Ragot - Image :
Katell Djian, Evelyne Ragot, Arnaud Lebel - Son :
Vasco Pimentel, Nuno de Gouveia, Claude Val - Montage :
Sylvie Pontoizeau
- Production (personne) :
Gérard Pont, Gérard Lacroix - Production (structure) :
Morgane Production - Coproduction :
Image Ressource - Diffuseur :
La Sept ARTE - Participation :
CNC, FAS - Fonds d'action sociale, Ministère de la Culture. Dir. des affaires internationales (DAI), Procirep - Ayant droit :
Morgane Production
- N° ISAN :
ISAN 0000-0002-5FF4-000E-F-0000-0000-T
Résumé
"Mondialement connu dans les années 60 grâce à Amalia Rodrigues, le fado a subi une éclipse après la révolution des Œillets en 1974. Il renaît aujourd'hui avec de jeunes talents, de la belle Misia aux intonations si classiques aux expériences plus aventureuses de Madredeus ou Paulo Bragança.
Né au Brésil, véhiculé d'un continent à l'autre par les marins, le fado est devenu le symbole de l'âme portugaise. Il porte la nostalgie d'un peuple isolé, forcé par sa position géographique à prendre la mer. Il reste une façon d'exorciser la douleur, de "chanter" ses cicatrices avec la voix intérieure que recherche Misia. Si le fado commercial de Madredeus s'éclaire de teintes plus douces, celui de Paulo Bragança, né à Luanda en Angola, lui donne une nouvelle charge : celle d'un Portugal où plus rien ne se passe, "empire orphelin" d'un grand passé. Evelyne Ragot mène son enquête sur fond de mer et de ciel, dans ces vestiges de splendeur qui illuminent encore Lisbonne au petit matin."
(Hélène Lee - Images de la culture)
"Known worldwide in the 60s thanks to Amalia Rodrigues, the fado was eclipsed after the Carnation revolution in 1974. There is rebirth today with young talent, from the beautiful Misia with such classic intonations to the more adventurous experiments of Madredeus or Paulo Bragança.
Born in Brazil, carried from one continent to the other by sailors, the fado has become the symbol of the Portuguese soul. It carries the nostalgia of an isolated people, forced by their geographical position to take to the sea. It remains a way to exorcise pain, to "sing" one's wounds with the inner voice that Misia seeks. Although the commercial fado of Madredeus is lit with softer tints, the fado of Paulo Bragança, born in Luanda in Angola, gives it a new load : that of a Portugal where nothing happens any more, "an orphan empire" with a great past. Evelyne Ragot carries out her investigation against a background of sea and sky, in the vestiges of splendour that still light up Lisbon in the early morning."
(Hélène Lee - Images de la culture)
Collection
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Sélections et distinctions
- 2001 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques