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La Magie Méliès

Documentaire
    Réalisé par Jacques Mény • Écrit par Jacques Mény
    France • 1997 • 130 minutes • Betacam SP • Couleur et Noir & Blanc
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  • N° ISAN :
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Résumé

Méliès : mage, enchanteur, sorcier, magicien, "roi des trucs et des féeries", "Jules Verne du cinéma", inventeur du spectacle cinématographique... Méliès mérite tous ces titres, mais comment Georges, issu de la bourgeoisie Second Empire, est-il devenu Méliès, ce "prestidigitateur qui mit le cinématographe dans un chapeau pour en faire sortir le cinéma" (Edgar Morin) ? Qui est Méliès, "masqué par une suite de chefs-d'œuvre, invisible derrière sa légende... le premier poète du cinéma, le premier à s'y exprimer totalement" (Henri Langlois) ?
La Magie Méliès est à la fois un portrait, une approche de cette personnalité singulière et du "mystère de sa création", un essai sur la technique et l'esthétique de Méliès en même temps qu'un voyage dans l'histoire du cinéma, de la lanterne magique aux années 10.
Il donne à voir et entendre Méliès dans la diversité de son génie, un Méliès vivant, dépouillé de la nostalgie, de la mélancolie longtemps attachée au souvenir du pionnier devenu, pour survivre, marchant de jouets.

"À l'aide de reconstitutions, d'une riche iconographie, d'extraits de films et des spécialistes de son oeuvre (Madeleine Malthête-Méliès, Paolo Cherchi Usai et André Gaudreault entre autres), Jacques Mény signe un document complet sur la carrière et la filmographie de Georges Méliès (1861-1938). Ce pionnier du cinématographe, homme orchestre à la fois auteur, metteur en scène, décorateur, acteur et producteur, a réalisé en seize ans plus de cinq cents films.
Fils de riches bourgeois parisiens, Georges Méliès trouve sa vocation dans les spectacles de magie. En 1888, il rachète le théâtre Robert-Hourdin boulevard des Italiens, où il développe son art avec succès. Bricoleur, attentif à toutes les nouveautés, il s'empare immédiatement de l'invention des frères Lumière. Dès 1896, alors que les tout premiers films qui circulent sont documentaires, Méliès crée des fictions en filmant ses tours de magie et en adaptant pour le cinéma toutes les ressources de la machinerie théâtrale. Très vite, il invente les effets propres au cinématographe : arrêt caméra, collage, surimpression, qui permettent tous les trucages. De 1897 à 1903, les productions sorties de son studio de Montreuil règnent sans partage et font le tour du monde, grâce aux forains. Mais en 1914, d'autres firmes ont pris en main le marché et Méliès fera faillite. Scénariste génial, "ses loufoqueries funambulesques", longuement analysées ici, sont toujours considérées comme d'avant-garde."
(Marc Guiga)

Méliès : magus, enchanter, wizard, magician, "king of tricks and phantasmagoria", "the Jules Verne of the cinema", the inventor of the cinema showmanship... Méliès deserves all these titles. But how did Georges, born into a Second Empire bourgeois family, become Méliès, that "conjurer who put the cinematograph in his hat and pulled out the cinema." (Edgar Morin) ? Who is Méliès, "hidden from view by a series of masterpieces, invisible behind his legend... the cinema's first poet, the first to express himself fully through it" (Henri Langlois) ?
La Magie Méliès is at once a portrait, an introduction to this unique personality and the "mystery of his art," an exposition of the technique and aesthetics of Méliès, as well as a journey into the history of the cinema from the magic lantern to the 10s.
Here is the full range of Méliès' genius, a living Méliès, shorn of the nostalgia and melancholy long associated with the memory of this pionneer, who ended up selling toys to survive.

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Sélections et distinctions
  • 2001 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
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