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Kasno smo se sreli

Titre anglais : At Least We've Met
Documentaire
    Réalisé par Marko Grba Singh • Écrit par Marko Grba Singh
    Serbie • 2012 • 15 minutes • HD • Couleur
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  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Personne ne le remarque, mais Zoran Papovic vit dans les rues de Belgrade. La nuit, il erre à la recherche d’un endroit chaud, d’une cigarette, de gens à qui parler. Zoran ressemble à n’importe quel clochard. Pourtant, il raconte une histoire qui n’a jamais été racontée auparavant. Zoran vient d’une famille riche. Ses parents étaient diplomates. Il a vécu à l’étranger. Mais la guerre est arrivée et a tout bouleversé. Aujourd’hui, plus personne ne se souvient de qui étaient Zoran et sa famille. Le conflit a effacé tous les souvenirs. Le réalisateur Marko Grba Singh, qui déclare non sans erté avoir assisté au dernier concert des Pink Floyd à Londres en 1988, suit Zoran jusqu’au bout de la nuit. Il l’écoute. Il le filme avec respect, en conservant en permanence la bonne distance. Zoran nous fait découvrir une autre facette d’une tragédie qui a radicalement changé les gens et les nations, d’une façon que personne n’aurait imaginée. Kasno smo se sreli est une œuvre sur les vestiges de l’histoire. L’image de ce qui refuse d’être rejeté.
(Giona A. Nazzaro)

People may not notice him, but Zoran Papovic lives on the streets of Belgrade. At night he roams from one place to another, looking for a warm spot, a cigarette, people to talk with. Zoran looks exactly like your average homeless guy. But take a closer look and you will discover a story that has never been told before. Zoran is the offspring of a wealthy family. His parents were diplomats. He used to live abroad. But then the war came and turned everything upside down. Nowadays no one remembers who Zoran was and what his family used to be. The war has erased every memory of people and stories. Director Marko Grba Singh, who proudly states that he attended Pink Floyd’s last gig in London in 1988, follows Zoran through the night. Listens to him. Respectfully films him while always keeping the right distance. Through Zoran’s words we experience another side of a bigger tragedy that has changed people and countries alike in a way that no one could have imagined. Kasno smo se sreli is a film about the remains of history. The image of what refuses to be pushed away.
(Giona A. Nazzaro)

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