Volto di Sicilia n. 2 - 1. Una nuova dimensione - 2. Una ricchezza da difendere - 3. Calciofollia

La série Volto di Sicilia est un projet à part du réalisateur de Catane, Ugo Saitta. Le numéro zéro a été réalisé en 1951 ; dix ans plus tard, entre 1962 et 1969, neuf autres suivirent. Chaque numéro a une durée variable, comprise entre huit et dix minutes, et contient deux ou trois sujets, de trois ou quatre minutes chacun. Il s'agit de sujets d’actualité ou de chroniques ; des anecdotes sur les vedettes de cinéma qui fréquentent Taormina jusqu’à la production agricole sicilienne ou des sujets à caractère social, tel que le tremblement de terre de 1968 dans la vallée du Belice, ou des questions politico-économiques telles que la construction du complexe pétrochimique de Gela.

1. Una nuova dimensione :
Sujet qui s'intéresse aux mesures de prévention des accidents visant à protéger les travailleurs dans les raffineries de Priolo, dans la province de Syracuse. Saitta utilise des images de son documentaire de 1947, Zolfara, pour mettre en évidence les contrastes des conditions de travail d'alors et le nouveau modèle basé sur la sécurité des travailleurs.

2. Una ricchezza da difendere :
L'un des atouts majeurs de la Sicile sont les oranges, qui pourraient représenter une plus grande richesse de l'île, s'il était possible de parvenir à une véritable industrialisation de la production et une augmentation de la consommation locale. Le documentaire poursuit en mettant en avant le fait que les Européens mangent plus d’oranges que les Siciliens, et que le problème réside dans un processus de commercialisation très médiocre.

3. Calciofollia :
Le film s'ouvre par un sketch situé dans un bar, où deux fans de football, respectivement de l'équipe de Palerme et de celle de Catane, se disputent vivement. Discussion qui compare les salaires d'un joueur de l'équipe de Catane et d'un simple professeur. Suit un match disputé au stade de Catane. Le réalisateur est conscient du début d’une époque dans laquelle la valeur humaine est établie en fonction de la popularité et du salaire, mais il reconnaît dans le football un grand spectacle capable de promouvoir le sport.