Volto di Sicilia n. 6 - L'1. Eredità di Luigi Pirandello - 2. Prospettive nuove per un'arte antica - 3. Alla ricerca del mare perduto

La série Volto di Sicilia est un projet à part du réalisateur de Catane, Ugo Saitta. Le numéro zéro a été réalisé en 1951 ; dix ans plus tard, entre 1962 et 1969, neuf autres suivirent. Chaque numéro a une durée variable, comprise entre huit et dix minutes, et contient deux ou trois sujets, de trois ou quatre minutes chacun. Il s'agit de sujets d’actualité ou de chroniques ; des anecdotes sur les vedettes de cinéma qui fréquentent Taormina jusqu’à la production agricole sicilienne ou des sujets à caractère social, tel que le tremblement de terre de 1968 dans la vallée du Belice, ou des questions politico-économiques telles que la construction du complexe pétrochimique de Gela.

L'Eredità de Pirandello est consacré à l'écrivain et dramaturge d'Agrigente à l'occasion du centenaire de sa naissance. Le symposium auquel assistent les intellectuels de l'époque a lieu dans les salles du musée archéologique d'Agrigente. Le réalisateur explore, à quelques kilomètres de la ville, dans un quartier appelé Caos, la maison natale de Pirandello, transformée en musée depuis 1949, où sont rassemblés photographies, archives, souvenirs et des éditions des premières œuvres de l'écrivain.

La deuxième partie est consacrée aux céramiques siciliennes de Caltagirone, Santo Stefano di Camastra, Burgio, ainsi que celles de Palerme. Ugo Saitta insiste sur l'importance des liens de continuité entre l'ancien et le moderne, entre l'art et la technique industrielle. Il évoque les nouvelles perspectives pour le développement économique du secteur sur l'île.

Alla ricerca del mare perduto : le détroit de Messine, étendue de mer qui relie les côtes calabraises aux côtes siciliennes, et les milliers de personnes qui le traversent à bord de ferry-boats, moyen de transport par excellence durant les vacances d'été... La caméra se déplace à Taormina, aux magnifiques paysages enrichis par la présence de stars du cinéma. Le voyage se poursuit vers Syracuse ; le film montre l’importance historique et culturelle de la ville, ainsi que les paysages et les trésors de l’art. Il s'agit pour Ugo Saitta d'insister sur la nécessité de valoriser et de protéger les richesses environnementales de l’île.