Laulu

Titre anglais : Song
Documentaire
    Réalisé par Selma Vilhunen • Écrit par Selma Vilhunen
    Finlande • 2014 • 80 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

"Avant le langage écrit il y avait les chansons". C'est sur cette phrase que s'ouvre Laulu, au son de l'instrument et de la voix de Jussi Huovinen, 89 ans, unique habitant de son village isolé de Finlande depuis le récent décès de sa femme, et dernier chanteur traditionnel de rune. Aussi délicat qu'un ruisseau de montagne – qu'évoque le rire de l'amie islandaise de la protagoniste – Song accompagne durant trois ans Hanneriina Moisseinen, une artiste de 35 ans qui veut apprendre avec lui l'art de cette musique, et embrasser sa magie. Si la chanson est, comme ils l'évoquent, un moyen d'être présent dans le moment, tel est sans doute également l'ambition de la caméra dans ce film d'une grande richesse : être là et enregistrer la beauté fragile de ce à quoi elle assiste, sans déranger. La musique, qui donne lieu à un montage sensible et semble amortie par les paysages enneigés et profonds, éclaire le chemin de l'artiste. Au fur et à mesure que le film avance, des morceaux de sa vie et de son être se révèlent, et avec eux les peines passées, qu'elle tente d'exorciser à travers son travail.
(Emilie Bujès)

"Before written language there were songs". Laulu opens with this sentence, to the sound of the instrument and voice of 89-year-old Jussi Huovinen, who is the sole inhabitant of his isolated village in Finland since the recent death of his wife, and the last living traditional rune singer. As delicate as a mountain stream — evoked by the laughter of the Icelandic friend of the protagonist– Song spends three years with Hanneriina Moisseinen, a 35-year-old artist who wishes to learn the art of this music with him and to embrace its magic. If song is, as they say, a way of being present in the moment, such is probably also the ambition of the camera in this extremely rich film: being there and recording, without disturbing, the fragile beauty of what it witnesses. The music, which gives rise to sensitive editing and seems softened by the snow-covered and profound landscapes, lights the way for the artist. As the film progresses, fragments of her life and her being are revealed, as are the sorrows of the past that she is attempting to exorcise through her work.
(Emilie Bujès)

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