Voyages à travers le cinéma français - 8. Mes années 60 - Pierre Granier-Deferre, Jacques Deray, Alain Resnais, Michel Deville, Jacques Rouffio, José Giovanni, Yves Boisset, Éric Rohmer…
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Réalisé par Bertrand Tavernier • Écrit par Thierry Frémaux, Bertrand Tavernier, Jean Ollé-Laprune, Stéphane Lerouge
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France • 2017 • 55 minutes • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Bertrand Tavernier - Écriture :
Bertrand Tavernier, Thierry Frémaux, Jean Ollé-Laprune, Stéphane Lerouge - Assistanat de réalisation :
Emmanuelle Sterpin - Image :
Jérôme Alméras, Camille Clément - Son :
Fanny Weinzaepflen, Jean-Marie Blondel, Frédéric Pardon - Montage :
Guy Lecorne, Juliette Alexandre, Laura Rius Aran - Voix off :
André Marcon - Musique originale :
Bruno Coulais
- Production (structure) :
Little Bear Productions - Coproduction :
Gaumont télévision, Pathé Films, Institut Lumière - Ayant droit :
Little Bear Productions
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Attaché de presse dans les années 1960 aux côtés de Pierre Rissient, Tavernier défend déjà le cinéma qu’il aime. Les évocations d’une scène d’action brillante dans Rififi à Tokyo (Jacques Deray, 1963), d’une cascade de Dernier domicile connu (José Giovanni, 1970), ou encore de l’ambigüité des personnages d’Un Condé (Yves Boisset, 1970) rappellent son goût prononcé pour le polar. Tavernier vante aussi les mérites d’œuvres rares, engagées : portrait sensible d’un couple dans Le Temps de vivre (Bernard Paul, 1969), révolte des ouvriers des Remparts d’argile (Jean-Louis Bertucelli, 1971) et désertion dans L’Horizon (Jacques Rouffio, 1967). Si Tavernier admire la beauté de la langue française chez Éric Rohmer (1920-2010), il expose aussi les qualités de cinéastes mineurs, vantant la direction d’acteur d’un Pierre Granier-Deferre (1927-2007). Le vrai choc se produit cependant devant les films d’Alain Resnais (1922-2014) – les travellings de Nuit et Brouillard (1951) et le mélange de scènes intimes et d’images d’archives d’Hiroshima mon amour (1959). La mémoire, qui hante ce cinéma, poursuit Tavernier encore aujourd’hui : n’est-elle pas la raison d’être de cette série ?