Jean-François Stévenin – Simple Messieurs

Titre anglais : Jean-François Stévenin – Simple Men
Documentaire
    Réalisé par Laurent Achard • Écrit par Laurent Achard
    France • 2020 • 59 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    ISAN 0000-0007-12DB-0000-8-0000-0000-D
Résumé

Dans un restaurant à Paris, entouré d’amis, Jean-François Stévenin raconte et se raconte : le cinéma, Truffaut, Depardieu, Johnny, ses propres films, ses ivresses. Et surtout sa rencontre avec Lucette Destouches, veuve de Louis-Ferdinand Céline, leur amité, le projet de film qui ne s’est jamais fait et qui peut-être ce jour-là, dans ce restaurant, par la puissance et la drôlerie du récit, par l’habitude de Stévenin d’avoir toujours sur lui une minuscule caméra, d’une certaine façon, va enfin se réaliser.

"Auteur de trois long-métrages cultes, Jean-François Stévenin sait se faire désirer : Laurent Achard ouvre le portrait qui lui est dédié au sein de la mythique série
Cinéastes de notre temps par une attente. Derrière la caméra, dans le miroir à la Manet qui occupe le mur du café où est attendu l’acteur-réalisateur, sont visibles tous les fans venus l’écouter ce jour-là. Quand enfin arrive le héros, presque un Johnny Halliday, l’entrée dans le cadre est aussi celle de l’acteur qu’il fut, chez lui-même comme chez Truffaut, Rivette, Godard, Mazuy et tant d’autres.
Achard ne s’intéresse pas tant à Stévenin à l’ouvrage, il préfère aux questions sur les films réalisés l’évocation d’un projet inabouti, avec la veuve de Louis-Ferdinand Céline. C’est sur l’amitié qui a lié Stévenin à cette dame que porte l’essentiel de la conversation : fresque de l’amitié improbable et totale, certes pas sans rapport avec la matière de ses autres réalisations. Mais aussi manière pour Achard d’éviter de substituer un discours aux films existants, et de faire au contraire exister le film inconnu par le discours. Car Jean-François Stévenin – Simples Messieurs devient par là aussi un document sur un réalisateur qui s’exprime et se met en scène, qui fait exister par le geste et la parole ce qui n’a pu être concrétisé en images."
(N.L. - FIDMarseille)

"Jean-François Stévenin, the author of three cult feature films, certainly knows how to make an entrance: Laurent Achard opens this portrait devoted to him as part of the mythical series Cinéastes de notre temps with an expectant wait. Behind the camera, in the Manet mirror on the wall of the café where the actor-director is due to arrive, we can see all the fans who have come to listen to him today. When the hero eventually turns up, almost like Johnny Halliday, his entrance into the frame is also that of the actor he was, in his own films and those of Truffaut, Rivette, Godard, Mazuy and many others.
Achard does not focus on Stévenin at work; rather than asking questions about the films he’s made, he chooses to bring up an unfinished project with the widow of Louis-Ferdinand Céline. Most of the conversation involves the friendship between Stévenin and this woman – a fresco of an unlikely but committed friendship that’s undoubtedly linked to the substance of his other films. But it’s also a way for Achard to avoid yet another discourse on the existing films, and, on the contrary, make this unknown film exist through discourse. Jean-François Stévenin – Simples Messieurs also becomes a document about a filmmaker who expresses and directs himself, bringing to life through words and gestures what could not be made a reality in images."
(N.L. - FIDMarseille)

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