Quelle que soit la longueur de la nuit
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Réalisé par Vincent Meessen • Écrit par Vincent Meessen
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Belgique, France • 2020 • 78 minutes • Couleur
- Réalisation :
Vincent Meessen - Écriture :
Vincent Meessen - Assistanat de réalisation :
Mamadou Khouma Gueye - Image :
Vincent Pinckaers - Son :
Laszlo Umbreit - Montage :
Simon Arazi
- Production (structure) :
Jubilee - Platform for artistic research and production - Coproduction :
Thank You & Good Night Productions, Spectre Productions, Magellan Films - Participation :
Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Région Bretagne, Image/mouvement - Aide au développement et à la post-production, CNAP (Centre National des Arts Plastiques), Argos Centre for Art and Media Brussels, Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique - Ayant droit :
Jubilee - Platform for artistic research and production
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Omar est une figure dans laquelle n’importe quel jeune Africain, peut se reconnaître." Né en 1946, Omar Blondin Diop grandit dans une famille musulmane peu pratiquante et bercée de théorie révolutionnaire. Militant maoïste, le jeune homme brandit ses convictions politiques dans La Chinoise de Godard et dans les amphis de Nanterre, participant au Mouvement du 22 mars emmené par Daniel Cohn-Bendit, puis à Mai 68. Expulsé de France pour "activités subversives", il intègre l’Institut fondamental d’Afrique noire à Dakar, se nourrit de lectures situationnistes et bouscule le pouvoir de Léopold Sédar Senghor avec ses discours égalitaires et anticolonialistes. En 1971, les membres du "groupe des incendiaires", dont deux frères d'Omar, sont condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement pour avoir mis le feu au ministère des Travaux publics et pour avoir tenté d’attaquer le cortège du président Georges Pompidou, en visite à Dakar. Face à cette répression, Omar Blondin Diop quitte l’École normale supérieure de Saint-Cloud, et suit une brève formation militaire dans un camp de fedayin en Syrie. Arrêté à son tour, le jeune révolutionnaire est retrouvé pendu dans sa cellule le 11 mai 1973. Sa mort, que ses proches dénoncent comme un assassinat politique, soulève un vent de colère à travers le pays, qui conduit à une libéralisation du pouvoir et à la naissance d’une avant-garde artistique.
Dans ce fascinant essai cinématographique et politique, Vincent Meessen met en regard La Chinoise avec la destinée tragique du militant maoïste, tout en traçant des parallèles entre le processus créatif de son propre film et celui de Jean-Luc Godard. Traversé d’images saisissantes et nourri des confidences de ses frères et compagnons de lutte – qui réclament toujours justice –, le documentaire explore l’héritage culturel et contestataire d’Omar Blondin Diop, du Laboratoire Agit’Art au collectif Y en a marre, de la Françafrique à la Chinafrique.
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