Le Karité, un réseau et des femmes

Traditionnellement, le karité est l'affaire des femmes ; ce sont elles qui ramassent les noix, en extraient le beurre dont la plus grande partie sert à la consommation familiale. Le surplus est vendu au marché. L'argent de la vente est souvent le seul revenu monétaire dont disposent les femmes, il est autant un moyen de subsistance qu'un instrument de reconnaissance sociale. Conscientes de leurs rôles dans la filière, les femmes du Burkina commencent à s'organiser dans tout un réseau associatif de production et de commercialisation du karité, un réseau qui s'étend du village le plus reculé au marché industriel local et au marché international. Car le karité a un avenir économique de plus en plus affirmé sur nos marchés, et les femmes du Burkina sont bien décidées à récolter les fruits de leurs traditions.