Les Damnés de la terre
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Réalisé par Rivoherizo Andriakoto • Écrit par Jérôme Fiévet, Rivoherizo Andriakoto, Djamel Sellani, Wally Staïbi
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Belgique, Madagascar, France • 1999 • 52 minutes • Digital vidéo • Couleur
- Réalisation :
Rivoherizo Andriakoto - Écriture :
Rivoherizo Andriakoto, Jérôme Fiévet, Djamel Sellani, Wally Staïbi - Image :
Peter Chappell, Djamel Sellani - Son :
Philippe Fabbri, Nary Ravonjy - Montage :
Juliana Sanchez - Mixage :
Laurent Rodier
- Production (personne) :
Djamel Sellani - Production (structure) :
Les Films du Cyclope - Coproduction :
CRRAV, Gsara - Diffuseur :
TVM - Télévision malgache - Participation :
DDC (Direction du Développement et de la Coopération) (Suisse), FAVI - Fonds Audiovisuel International, Luna Films Ltd, Ministère de la Culture. Dir. des affaires internationales (DAI), Ministère des Affaires étrangères. Coopération et Francophonie, ACCT - Agence de Coopération Culturelle et Technique, Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, CNC, Commission européenne, Région Nord-Pas-de-Calais - Ayant droit :
Les Films du Cyclope
- N° ISAN :
ISAN 0000-0002-24D3-0000-U-0000-0000-L
Résumé
Personne ne reste longtemps homme, au bagne de l'île de Nosy Lava. On y finit pour toujours bagnard, en exil, au large de Madagascar.
Depuis sa création par l'administration coloniale française, en 1911, des centaines de condamnés, transportés, relégués, déportés, bannis, "travaux forcés" sont la proie de la déchéance humaine et de l'enfermement. Beaucoup de ces hommes sont morts, aux fers ou pas, suppliciés à jamais et oubliés sûrement de presque tous.
Depuis son indépendance en 1960, l'État malgache a sauvegardé et dirigé à l'identique le bagne.
Cet enfermement complet s'est mué pour les bagnards en un régime carcéral de semi-liberté. Ce changement répond moins à une volonté de réforme qu'à une déliquescence de l'administration et un appauvrissement du pays. Et quoi de plus "normal" pour des hommes qui n'en sont plus, qu'une liberté qui n'est que "semi"?
Aujourd'hui, ils sont 200. 200 de trop, bagnards perpètes, relégués et autres, à survivre prisonniers d'une île, prisonniers d'une peine, prisonniers d'un passé qui n'est pas le leur. Victimes du sceau de l'Histoire, victimes de l'oubli, quelques bagnards survivent malgré tout... humainement.
Ce documentaire, Prix Albert-Londres en 2000, a eu une conséquence inattendue : tous les prisonniers ont été graciés.
Nobody remains human for long in the prison of Nosyvan island. You end up there a convict for ever, in exile, off Madagascar.
Since its creation by the French colonial authorities in 1911, hundreds of condemned persons, transported, sent to a concentration camp, banished "hard labour", are the victims of the human decline and of confinement. Many of them are dead, with or without chains, tortured for ever and probably forgotten by nearly everyone.
Since its independence in 1960, the Madagascar State has saveguarded and run the prison identically. This total confinement has changed into a system of semi-freedom. This change agrees less with a wish of reform than with an impoverishment of the country.
Mot(s)-clé(s) thématique(s)
Sélections et distinctions
- 2002 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
- 2000 • Scam • Paris (France) • Prix Albert Londres de l'audiovisuel
Comment avoir accès au film ?
- Édition DVD
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Accès VOD
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- Diffusion non commerciale / Consultation