Die Große Leere

Titre anglais : The Great Void
Documentaire
    Réalisé par Sebastian Mez • Écrit par Sebastian Mez
    Allemagne • 2020 • 86 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

"Sur une mystérieuse bande-magnétique grésillante, un "visionneur" découvre quelques images en basse définition, tremblantes, qui semblent avoir été tournées lors d’un alunissage. Comme si nous venions d’atterrir sur une autre planète, dont les paysages désertiques – ou plutôt désertés – filmés en plans fixes nous semblent pourtant familiers et nimbés d’une inquiétante étrangeté. Les traces du passé subsistent : engins rouillés, pylônes, artefacts humains qui se multiplient à mesure que le caméraman s’approche de ce que furent des villes, désormais plongées dans une désolation absolue et silencieuse. Bien que Sebastian Mez (Metamorphosen, VdR 2013) ait tourné les images de son nouveau film avant la pandémie qui a figé une bonne partie du monde au printemps dernier, The Great Void s’inscrit immanquablement dans l’imaginaire dystopique que cet événement planétaire a disséminé dans les consciences. En composant une série de tableaux magnifiquement cadrés, vidés de toute présence, le cinéaste allemand regarde, sans ciller, ni plus, ni moins, l’agonie de notre civilisation."
(Emmanuel Chicon - Visions du Réel)

"On a mysterious crackling magnetic tape, a “viewer” discovers shaky, low-definition images, which seem to have been shot during a moon landing. It is as if we had just landed on another planet, the desert—or rather deserted—landscapes of which, filmed in static shots, seem nonetheless familiar to us and encircled by a worry-ing strangeness. Traces of the past remain: rusty machines, pylons, human artefacts that multiply as the cameraman approaches what were towns, now plunged into absolute and silent desolation. Although Sebastian Mez (Metamorphosen, VdR 2013) shot the images of his new film before the pandemic that immobilised a large part of the world last spring, The Great Void is inevitably enshrined within the dystopic imagination disseminated across consciences by this global event. Composing a series of magnificently framed scenes, emptied of all living presence, the German filmmaker observes without blinking the agony of our civilisation. No more, no less."
(Emmanuel Chicon - Visions du Réel)

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Sélections et distinctions
  • 2021 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Mention spéciale de la Compétition Burning Lights - Première mondiale
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