Langue des oiseaux
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Réalisé par Érik Bullot • Écrit par Érik Bullot
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France • 2022 • 54 minutes • Couleur
- Réalisation :
Érik Bullot - Écriture :
Érik Bullot - Assistanat de réalisation :
Dorian Degoutte - Image :
Éva Sehet - Son :
Térence Meunier - Montage :
Agnès Bruckert - Voix off :
Florence Delay - Mixage :
Mikaël Barre - Étalonnage :
Julia Mingo - Montage son :
Mikaël Barre - Sound design :
Abril Padilla - Traduction :
Matthieu Farcot
- Production (personne) :
Elsa Minisini, Elisabeth Pawlowski, Mathias Bourrissoux - Production (structure) :
Baldanders Films - Diffuseur :
BIP TV - Participation :
CNC. Aide à l'innovation audiovisuelle, CNC. Aide à l'écriture, CNC. Aide au développement, CNC. Aide au développement renforcé, CNC. Fonds de soutien audiovisuel, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Mécènes du Sud, Scam - Brouillon d'un rêve, Sacem, Procirep, Angoa-Agicoa, ENSA - Ecole Nationale Supérieure d'Art de Bourges, Région Centre-Val-de-Loire - Ayant droit :
Baldanders Films
- N° ISAN :
ISAN 0000-0005-0D9E-0000-3-0000-0000-S
Résumé
Langue des oiseaux explore les vertus de la traduction et le désir de communication entre les humains et les oiseaux. Raconté par une narratrice depuis le futur, après la sixième extinction, le film observe les tentatives menées pour établir un échange possible.
"Depuis le futur, une voix nous raconte comment des hommes s’efforcèrent jadis de décrire, transcrire, puis imiter le chant des oiseaux, dans l’espoir peut-être de pouvoir communiquer avec eux. L’espèce humaine s’est souvent délectée de cette musique de la nature et, dans un geste mêlant insensiblement admiration et appropriation, a tenté de l’adapter aux paramètres de son monde. Deux hommes aux traits similaires enquêtent sur l’histoire de ces entreprises, rassemblant des documents, interrogeant des musiciens, glanant des démonstrations. Des partitions, certaines anciennes, d’autres originales, ont voulu mimer ces airs acrobatiques issus d’organismes aux capacités surhumaines. Des voix hors-pair parviennent à produire de sublimes figures, à effleurer des tons à la texture ou à la hauteur bestiale, mais la ressemblance entre les deux limiers reste toujours plus évidente que la parenté de ces performances avec les chants souples de nos amis ailés. Même lorsque le musicologue Peter Szöke les enregistre et les ralentit, leur mystère demeure entier. Malgré le sérieux qui les guide, ces tentatives désespérées ne peuvent se défaire d’une part d’absurdité, qui apporte à l’ensemble une touche de comédie – l’humour noir était présent d’emblée, la narratrice évoquant la sixième extinction comme un fait accompli. Au terme de ce parcours, il s’avère que le chant des oiseaux reste inimitable, et l’humain est amicalement renvoyé à la vanité de sa volonté de puissance, force génératrice de tant d’œuvres d’art et néanmoins mère de toutes les destructions."
(Olivia Cooper-Hadjian - Cinéma du réel)
An exploration of the virtues of translation and desire for communication between humans and birds. Told by a narrator from the future, after the sixth mass extinction, an observation of the attempts made to establish a possible exchange.
"A voice from the future tells us how, in the past, men struggled to describe, transcribe, then imitate the song of birds, perhaps in the hope of communicating with them. Humankind has often delighted in this music of nature and, mingling admiration and appropriation, has attempted to adapt it to the parameters of the human world. Two men with similar features explore the history of these endeavours, collecting documents, interviewing musicians, gathering demonstrations. Musical scores, some ancient, others original, have sought to mimic these acrobatic melodies produced by organisms with superhuman abilities. Exceptional voices manage to produce sublime figures or tones approaching a bestial texture or pitch, but the resemblance between the two sleuths is always more evident than the affinity between these performances and the agile songs of our winged friends. Even when the musicologist Peter Szöke records them and plays them back slowly, their mystery remains intact. Despite their seriousness, these desperate attempts have a certain absurdity that lends the whole venture a comical touch – black humour was present right from the start, when the narrator announced the sixth extinction as a fait accompli. At the end of this journey, it turns out that birdsong is inimitable, and humankind is amiably returned to the vanity of its desire for power, the driving force of so many works of art and yet the mother of all destruction."
(Olivia Cooper-Hadjian - Cinéma du réel)
Sélections et distinctions
- 2022 • Cinéma du réel • Paris (France) • Prix du patrimoine culturel immatériel
- 2022 • Côté court - Festival du film court de Pantin • Pantin (France) • Sélection Prospective
- 2022 • États généraux du film documentaire • Lussas (France) • Journée Scam
- 2022 • Reykjavik International Film Festival - RIFF • Reykjavik (Islande) • Section Documentaire
- 2022 • Ji.hlava International Documentary Film Festival • Jihlava (République tchèque) • Compétition "Testimonies"
- 2022 • Frontera-Sur - Festival Internacional de Cine de No Ficción • Concepción (Chili) • Section "Iluminaciones"
- 2022 • Curtas Vila do Conde - Festival Internacional de Cinema • Vila do Conde (Portugal) • Compétition international
- 2022 • Cámara Lúcida – Encuentros Cinematográficos • Cuenca (Équateur) • Sélection