Mato seco em chamas
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Réalisé par Adirley Queirós, Joana Pimenta • Écrit par Adirley Queirós, Joana Pimenta
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Brésil, Portugal • 2022 • 163 minutes • Couleur
- Réalisation :
Adirley Queirós, Joana Pimenta - Écriture :
Adirley Queirós, Joana Pimenta - Image :
Joana Pimenta - Son :
Francisco Craesmeyer - Montage :
Cristina Amaral - Musique originale :
Banda Muleka 100 Calcinha - Mixage :
Fernando Henna, Daniel Turini - Étalonnage :
Marco Amaral - Montage son :
Fernando Henna, Daniel Turini
- Production (personne) :
Adirley Queirós, João Matos - Production (structure) :
Cinco da Norte - Coproduction :
Terratreme Filmes - Participation :
The Film Study Center, Sensory Ethnography Lab - Ayant droit :
Cinco da Norte
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Je me suis souvenue de cette période… Quand j'étais embarquée dans des histoires pas possibles avec ma sœur Chitara. C'était en 2019. Je venais de purger une peine de prison pour trafic de drogue. Ma sœur m'a demandé de participer à ce plan complètement dingue. Elle a déniché une carte des oléoducs souterrains, et ensuite… elle a acheté un terrain à Sol Nascente."
(Léa)
"Incendies, phares de motos et feux de Bengale éclairent une nuit de pétrole : les signaux d'une organisation clandestine dans un système politique répressif. Nous sommes dans la favela de Sol Nascente à Ceilandia, un district créé en bordure de Brasilia dans les années 1970 pour contenir l'afflux démographique dans la capitale brésilienne, ayant forcé la population à vivre sans eau ni électricité dans des habitations précaires, entourés par la poussière, la boue et les crues soudaines. C'était il y a un demi-siècle, la marge s'est étendue, et ceux qui y habitent sont toujours victimes d'une politique d'éradication. Joana Pimenta et Adirley Queirós y ont tourné pendant trois ans, avec des actrices non professionnelles, une fiction de revanche : celle de Chitara, de sa sœur Léa et d'un gang de femmes exploitant une raffinerie pirate dont elles vendent le produit à prix réduits à des motards tout aussi criminalisés. Une émancipation récompense leur labeur : l'une veut monter un bordel quand une autre se lance en politique, distribuant modestement ses tracts dans la rue pendant que des chars adverses hurlent le nom de Bolsonaro. Car toutes ces fictions – comédie musicale, dystopie, films de prison – et le travail qu'elles nécessitent tiennent les ennemis politiques à distance. Mais la menace se rapproche. Entre Brasilia et Ceilandia, dans tel ou tel terrain vague, une prison va s'installer. Après y avoir passé six ans, Léa retrouve ses enfants et fait un film. À travers la fiction, elle dit sa vie, celle des siens. À travers l'art, elle tente de vivre à la hauteur de leur expérience. Si cela vous rappelle Vanda, Zita et Fontainhas, voici, tout aussi puissantes et fascinantes, leurs sœurs d'Amérique latine : Léa, Chitara et Ceilandia."
(Antoine Thirion - Cinéma du réel)
"I was remembering the time… That I got wrapped up in some crazy shit with my sister Chitara. That was in 2019. I'd just got out of prison for drug charges. My sister asked me to be a part of this crazy scheme she was caught up in. She got a hold of a map of underground oil pipes. She got it and then… she bought a lot in Sol Nascente."
(Léa)
"Wildfires, motorbike headlights and flares light up a night of oil: the signals of a secret organisation in a repressive political system. We are in the Sol Nascente favela in Ceilandia, a district built on the outskirts of Brasilia in the 1970s to control the influx of new arrivals in the Brazilian capital. The population was forced to live without water or electricity in precarious housing, surrounded by dust, mud and flash floods. This was half a century ago, the sprawl is larger now, and the residents are still victims of an eradication policy. Joana Pimenta and Adirley Queirós spent three years there filming with non-professional actresses a fiction of revenge: the revenge of Chitara, her sister Lea and an all-female gang operating a pirate oil refinery whose production they sell off cheap to bikers, who are equally seen as criminals. Their hard work brings the reward of emancipation: one wants to set up a brothel, while another tries her hand at politics, distributing her tracts in the street as the opposition's tanks blare out the name of Bolsonaro. Because all these fictions – musical comedy, dystopia, prison films – and the efforts they require keep political enemies at bay. But the threat is drawing closer. On some waste ground between Brasilia and Ceilandia, a prison was built. After being incarcerated there for six years, Lea reunites with her children and makes a film. Through fiction, she tells the story of her life and of those dear to her. Through art, she attempts to live up to their experience. If this reminds you of Vanda, Zita and Fontainhas, here are their equally powerful and fascinating Latin American sisters: Lea, Chitara and Ceilandia."
(Antoine Thirion - Cinéma du réel)
Sélections et distinctions
- 2024 • Écrans Urbains • Lausanne (Suisse) • Sélection
- 2024 • FIDMarseille - Festival International de Cinéma de Marseille • Marseille (France) • Rétrospective Adirley Queiros & Joana Pimenta
- 2024 • Festival de Cinéma de Douarnenez - Gouel Ar Filmou • Douarnenez (France) • Section "Peuples du Brésil" - Carte blanche à Autres Brésils
- 2023 • Filmer le travail • Poitiers (France) • Sélection "Prendre sa revanche sur l'histoire"
- 2022 • Festival international du film de Berlin - Berlinale • Berlin (Allemagne) • Forum
- 2022 • RIDM - Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal • Montréal (Canada) • Compétition internationale longs métrages
- 2022 • Cinéma du réel • Paris (France) • Grand Prix Cinéma du réel
- 2022 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
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