Ardenza

Animation
    Réalisé par Daniela de Felice • Écrit par Daniela de Felice
    France • 2022 • 67 minutes & 59 minutes • Super 8 mm • Couleur
  • N° ISAN :
    ISAN 0000-0004-FFF1-0000-P-0000-0000-0
Résumé

Une femme éprouve soudain l'urgence de consigner des fragments de sa jeunesse. Dans un style sec, hors de toute morale, le film Ardenza est le témoignage d'une émancipation sensuelle et d'un engagement politique, dans l'Italie des années 90. La jeune femme se déplace, se cogne, souffre et jouit. Son récit est parsemé de rencontres et de moments éphémères et grisants. Elle raconte sa trajectoire incandescente à travers le désir et les corps. Le film déploie l'énergie sensuelle d'un moment de la vie qui résiste et vibre encore. À l'arrière-plan, l'Italie s'apprête à porter au pouvoir Forza Italia et les affrontements entre gauche et extrême droite sont de plus en plus tendus. Grace à un langage plastique et composite, c'est une voix sauvage et libre, une féminité crue, assumée et singulière que le film nous donne à entendre.

"Daniela de Felice, réalisatrice du magnifique
Casa, présenté à Visions du Réel en 2013, revient ici sur un récit intime teinté de nostalgie, où il est question du passage à l’âge adulte d'une jeune femme italienne, prise entre ardeur politique et découverte de sa sexualité. C'est ainsi que Ardenza nous fait replonger dans le passé, au cœur des années 1990, lorsque l'Italie était prise en otage par la démagogie de Berlusconi et que la génération X, la dernière offline, passait d'une impasse à une autre dans une sorte de rituel révolutionnaire et caractéristique de l'adolescence.
La réalisatrice fait le choix de l'évocation et grâce à une voix habitée par son texte, nous rend compte de l'expérience d'une jeune femme déterminée et libre, fière de sa sensualité. Des images fixées sur pellicule et une aquarelle fuyante et sensible, esquissant des souvenirs figés à jamais dans la tête de la protagoniste. Film à la beauté éthérée et époustouflante, Ardenza brûle à l'écran, image après image, en quête de l'essence de la jeunesse."
(Rebecca De Pas - Visions du Réel)

"With fine watercolour strokes, Daniela de Felice (Casa, VdR 2013) paints the portrait of a young woman in love and with a true passion for politics. The film takes us back to the Italy of the 1990s, between Berlusconi’s rise to power and the final reverberations of the 20th century. Ardenza is unexpected and moving, with riveting sensitivity and sensuality."
(Rebecca De Pas - Visions du Réel)

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