Нямаш място в нашия град

Titre anglais : No Place for You in Our Town
Documentaire
    Réalisé par Nikolay Stefanov • Écrit par Mariana Sabeva, Nikolay Stefanov, Ralitsa Golemanova
    Bulgarie • 2022 • 81 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Le film plonge au milieu des hooligans de la ville de Pernik, connue pour être la plus rude de Bulgarie. Autrefois centre minier florissant, il ne reste aujourd'hui que la légende urbaine de la dureté de ses habitants, écho du passé courageux et glorieux des mineurs sous terre. Le film suit silencieusement Tsetso, un skinhead et père célibataire, le chef de bande Dado, et Mimeto, la seule femme du groupe, qui se consacrent tous à aider leur équipe à se relever de la dernière ligue. Au milieu de leurs graves crises personnelles et collectives, la caméra scrute sous la dure carapace de ces hooligans et explore leur vie - et celle de millions de personnes comme eux dans le monde - avec ouverture d'esprit et une véritable curiosité pour le genre humain.

"Sans préjugés et en donnant la parole aux personnages, Nikolay Stefanov nous conduit à Pernik. Autrefois centre minier florissant de Bulgarie, il abrite aujourd'hui l'équipe de football du FC Minyor, qui évolue en deuxième division de la Ligue nationale. Le film suit trois hooligans. Tsetso travaille dans une usine locale et adore pêcher; il est le père dévoué du petit Tony, skinhead, néonazi et hooligan. Mimeto, la seule femme du groupe, est chargée de coordonner la violence. Avant chaque match, elle établit les règles, ce qui peut ou non être fait selon le déploiement de la police et les forces de l'équipe adverse. Personne ne remet en cause son autorité en la matière. Il existe une sorte de violence contrôlée, avec une part de mise en scène, soumise à des règles que tout le monde accepte, y compris Dado, le chef de gang. Sans aucun doute, le principal attrait du film réside dans la complexité indéchiffrable de Tsetso. Combien de vies convergent au sein de cet homme ? Stefanov semble placer cette question au premier plan et, grâce à un niveau d'accès impressionnant, le film offre quelques réponses possibles. Assez sensible pour être un père dévoué, un fils responsable et une personne réfléchie, il est pourtant capable de se transformer en monstre un jour par semaine : en un individu, comme il le souligne lui-même avec une certaine amertume, qui réfléchit après avoir agi."
(Violeta Bava - Visions du Réel)

"Without prejudice and by letting the characters speak for themselves, Nikolay Stefanov takes us to Pernik. Once a flourishing mining centre in Bulgaria, it is now the home of the FC Minyor soccer team, which plays in the second division of the national League. The film follows three hooligans. Tsetso works in a local factory and loves fishing; he is a devoted father to little Tony, a neo-Nazi skinhead and a hooligan. Mimeto, the only woman of the group, is in charge of coordinating the violence. Before each game, she establishes what the rules are, what can and cannot be done according to the police deployment and the opposing team’s forces. Nobody questions her authority in this matter. There is a sort of controlled violence, with an element of staging, subject to rules that everyone accepts – including Dado, the gang leader. Undoubtedly, the main attraction of the film lies in the indecipherable complexity of Tsetso. How many lives converge within this man? Stefanov seems to foreground that question and, through an impressive level of access, the film offers some possible answers. Sensitive enough to be a dedicated father, a responsible son and a thoughtful person, he is yet capable of transforming himself into a monstrous subject one day a week: into someone – as he himself points out with a certain bitterness – who thinks after acting."
(Violeta Bava - Visions du Réel)

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