Things I Could Never Tell My Mother

Documentaire
    Réalisé par Humaira Bilkis • Écrit par Humaira Bilkis
    France, Bangladesh • 2022 • 80 minutes • HD • Couleur
Résumé

"Lorsque je rentre au Bangladesh pour faire un film sur ma grand-mère décédée, ma mère s’y oppose d’emblée : l’Islam proscrit toute représentation humaine. Puisque je résiste à son interdiction, elle m’invite à partir avec elle pour le pèlerinage de la Mecque, espérant que ce voyage provoquera en moi le retour dans le droit chemin. J’accepte son invitation car j’y vois l’opportunité de nous réconcilier et de lui révéler que je partage ma vie avec un Hindou depuis plusieurs années."
(Humaira Bilkis)

"Des champs de moutarde en fleur, bruissant de joyeux cris enfantins. Cette séquence au chromatisme bollywoodien ouvrant Things I Could Never Tell My Mother a "le parfum de la liberté". Celle que la mère de la cinéaste a célébrée dans ses poèmes. Autrefois. Quand, contre les conventions de la société bangladaise, elle lui a légué son nom. Mais Khaleda Bilkis a beaucoup changé depuis son pèlerinage à la Mecque. Il lui arrive maintenant de vouloir brûler l’album-photos de la famille ! La voilà qui apparaît dans le champ, psalmodiant que sa religion proscrit les images, réprouvant la profession de sa fille, qui consiste à en fabriquer. Un iconoclasme tout relatif, d’ailleurs, qui ne l’empêche pas de suivre les matchs de cricket ou des films à la télévision, tandis que sa fille doit ferrailler pour faire accepter la présence de sa caméra. Humaira Bilkis doit aussi cacher à ses parents sa relation amoureuse avec un homme hindou qui veut l’épouser. Le confinement dans l’appartement familial à Dacca viendra rebattre les cartes du tendre et de la filiation au cours d’un huis-clos documentaire aussi juste qu’émouvant."
(Emmanuel Chicon - Visions du Réel)

"Since her pilgrimage to Mecca, my mother has changed profoundly. Henceforth cloistered in our apartment in Dacca and obsessed by religion, the inspired poetess of my childhood rejects my profession of filmmaker and only thinks about one thing: getting me finally married."
(Humaira Bilkis)

"Flowering mustard fields, humming with joyful children’s cries. This opening sequence to Things I Could Never Tell My Mother, with its Bollywoodian range of colours, is suffused with the "scent of freedom". The freedom that the filmmaker’s mother has celebrated in her poems. In the past. When, against the conventions of Bangladeshi society, she bequeathed her name to her daughter. But Khaleda Bilkis has changed a lot since her pilgrimage to Mecca. She sometimes wants to burn the family photo album! Here she is appearing in shot, intoning that her religion forbids images, and condemning her daughter’s profession, which consists of creating them. This relative iconoclasm, however, does not prevent her from following cricket matches or films on television, while her daughter must fight to have the presence of her camera accepted. Humaira Bilkis must also hide from her parents her romantic relationship with a Hindu man who wants to marry her. Then along comes the lockdown in the parental apartment in Dacca to reshuffle the cards of tenderness and family ties over the course of a documentary huis clos that is as genuine as it is moving."
(Emmanuel Chicon - Visions du Réel)

Sélections et distinctions
Comment avoir accès au film ?