Getting Old Stinks

Documentaire
    Réalisé par Peter Entell • Écrit par Peter Entell
    Suisse • 2022 • 85 minutes • Couleur et Noir & Blanc
  • N° ISAN :
    ISAN 0000-0005-A55F-0000-3-0000-0000-S
Résumé

"Peter Entell signe une émouvante lettre filmée, une correspondance imaginaire avec sa mère absente dont il ne conserve que des clichés photo, aucune vidéo. Parallèlement, il rédige une déclaration d’amour à son père, un homme attachant accro au chocolat et aux câlins, un vieil homme dont le visage souriant rend le monde meilleur. Filmé pendant quinze ans dans son quotidien ponctué par les rituels familiaux, le film montre avec délicatesse le processus d'effacement des images, des souvenirs ou même des prénoms. Dans cette course contre la montre, le cinéaste reconstruit l’histoire d’une saga familiale, miroir d’un siècle, de l’arrivée à Ellis Island de son père émigré, à l’entrée à l’université de sa mère, une première dans sa famille. Un récit intime qui nous renvoie finalement de l'autre côté de la caméra : après avoir filmé son père durant quinze ans et avoir attendu le même laps de temps pour revenir sur ce matériau, le réalisateur retrouve face au miroir un homme à la caméra et au visage marqué par le temps, soudain obsédé par le sens et le dessein de la vie. Un film peut dire “I love you so!”."
(Javier Martín - Visions du Réel)

"Peter Entell creates a moving filmed letter, an imaginary correspondence with his absent mother, of whom all that is left are some photographs. He simultaneously drafts a declaration of love to his father, an endearing man addicted to chocolate and hugs, an old man whose smiling face makes the world a better place. Shot over 15 years of an everyday life full of family rituals, the film delicately shows the process by which images, memories and even first names can be erased. In this race against the clock, the filmmaker reconstructs the story of a family saga, a window onto a century, from his immigrant father’s arrival on Ellis Island to his mother’s admission to university, a family first. This intimate account finally sends us to the other side of the camera: after filming his father for 15 years, and waiting for the same period of time to come back to this material, the director finds himself face to face with the man in the mirror, holding a camera, his face marked by time, suddenly obsessed with the meaning and purpose of life. A film can say “I love you so!”."
(Javier Martín - Visions du Réel)

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