A Woman Escapes
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Réalisé par Sofia Bohdanowicz, Burak Çevik, Blake Williams • Écrit par Sofia Bohdanowicz, Burak Çevik, Blake Williams
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Canada, Turquie • 2022 • 81 minutes • 16 mm & HD • Couleur
- Réalisation :
Sofia Bohdanowicz, Burak Çevik, Blake Williams - Écriture :
Sofia Bohdanowicz, Burak Çevik, Blake Williams - Image :
Blake Williams, Sofia Bohdanowicz, Burak Çevik - Son :
Blake Williams, Sofia Bohdanowicz - Montage :
Blake Williams, Sofia Bohdanowicz, Burak Çevik - Musique originale :
Sarah Davachi
- Production (personne) :
Sofia Bohdanowicz, Burak Çevik, Blake Williams - Production (structure) :
Maison du Bonheur Films - Coproduction :
BlueMagenta Films, Fol Film - Ayant droit :
Maison du Bonheur Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
""Cette histoire est véritable. Je la donne comme elle est, avec ornements". Cette phrase, clé de voute d’A Woman Escapes, est signée Audrey Benac et détourne la célèbre phrase d’ouverture d’Un condamné à mort s’est échappé (A Man Escaped) de Robert Bresson. Alter ego de Sofia Bohdanowicz, esseulée et endeuillée, Audrey erre dans l’appartement parisien de son amie Juliane, récemment décédée. Sur des vues d’Istanbul, la voix grave de Burak évoque un colis reçu par erreur, destiné à Audrey/Sofia, envoyé par un certain Blake : une petite caméra 3D. Des images de la jeune femme dans un bus filant à travers le paysage marquent alors le début, non seulement d’une correspondance, mais d’un film qui fait de la circulation – des images, des sons, des rêves – son moteur. Les voix des trois personnages se mêlent à l’entrelacs de vues stéréoscopiques, de grains de pellicule 16 mm et d’images 4K, dans un échange articulé selon le motif du tressage – à l’image de la hallah cuisinée par Audrey. Comme annoncé en ouverture, A Woman Escapes délaisse l’austérité bressonienne et assume pleinement les ornements de sa fiction – détours et artifices, profusion des images et des couleurs. Citation et remploi sont les logiques de mise scène de ce film palimpseste, comme semble l’illustrer la première lettre envoyée par Blake à Audrey, qui décrit Zen for Film de Nam June Paik, œuvre en constante réinvention à mesure des altérations et des accumulations de poussière sur une pellicule vierge. Des cartons qui vont du bleu au rouge (couleurs des lunettes 3D) en passant par toute une gamme de magentas, des premières images montrant les gestes de Juliane aux dernières, où ces mêmes gestes sont répétés par Audrey, A Woman Escapes dessine une trajectoire qui semble faire du cinéma un manifeste pour une guérison."
(Louise Martin Papasian - FIDMarseille)
Audrey Benac lives alone in Paris after having moved there to tend to the home of her recently deceased friend, Juliane. Moving through the days without any clear motivation or sense of purpose, she tries to re-establish her footing in the world by beginning video correspondences with two filmmakers — Burak, who lives in Istanbul, and Blake, who lives in Toronto. This exchange of words and footage initiates a healing process, but the nature of the interaction is not what it seems.
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Sélections et distinctions
- 2022 • FIDMarseille - Festival International de Cinéma de Marseille • Marseille (France) • Mention spéciale
- 2021 • FICUNAM - Festival Internacional de Cine UNAM • Mexico (Mexique) • Estudios Churubusco First Cut Award
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