Amazonie, les civilisations oubliées de la forêt
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Réalisé par Marc Jampolsky, Marie Thiry • Écrit par Stephen Rostain, Marc Jampolsky, Marie Thiry
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France • 2022 • 88 minutes • Couleur
- Réalisation :
Marc Jampolsky, Marie Thiry - Écriture :
Marc Jampolsky, Marie Thiry, Stephen Rostain - Image :
Raoul Fernandez - Son :
Yann Ruffieux, Teddy Triveillot - Montage :
Annick Raoul - Voix off :
Anna Flori-Lamour - Musique originale :
Pierre Oberkampf - Mixage :
Yann Ruffieux - Étalonnage :
Éric Salleron - Montage son :
Yann Ruffieux - Traduction :
Alejandra Alem, Julie Meyer, Michelle Noteboom, Victoria Briten, David Pickering
- Production (personne) :
Élodie Polo-Ackermann - Production (structure) :
Imagissime - Coproduction :
INRAP - Institut National de Recherches Archéologiques Préventives - Diffuseur :
ARTE France - Participation :
Ministère des Outre-Mer, CNC, Procirep, Angoa-Agicoa - Ayant droit :
Imagissime
- N° ISAN :
ISAN 0000-0005-4B43-0000-D-0000-0000-Z
Résumé
La forêt amazonienne a longtemps été considérée comme vierge de toute culture ancienne. Pourtant, depuis plusieurs décennies, les chercheurs distinguent des traces d’occupation humaine passée. Ils estiment qu’en 1492, au moment de l’arrivée des Européens sur le continent, l’Amazonie comptait entre 8 millions et 10 millions d’individus, bientôt décimés par les virus apportés du Vieux Continent. Aujourd’hui, les archéologues découvrent et étudient des urnes funéraires précolombiennes en céramique ornées de mystérieux et complexes dessins aux formes humaines et animales. L'analyse stylistique de ces urnes a permis d’identifier des centaines de cultures différentes qui peuplaient le bassin de l’Amazonie. Toutes ont en commun la personnification des animaux qu’ils représentent (les couleuvres forment les bras d’un homme, les scorpions, ses yeux…), ce qui suggère, selon les scientifiques, qu’elles étaient animistes. La faune représentée pourrait aussi symboliser des esprits qui interagiraient avec l’humain dans le monde des morts. Mais de nombreux mystères subsistent. La forêt amazonienne pousse sur un sol pauvre, impropre à l’agriculture. Les chercheurs suggèrent que les civilisations précolombiennes auraient fait usage de la terra preta, un sol très fertile issu d’un assemblage d’ingrédients brûlés liés à l’activité humaine. On en retrouve aujourd’hui sur 10 % de la surface totale de l’Amazonie.
Quels étaient les modes de vie et les croyances des cultures précolombiennes ? Pourquoi ont-elles sombré dans l'oubli ? Pour répondre à ces questions, cette vaste enquête plonge dans les profondeurs de la jungle guyanaise, longe les rives de l’Amazone, explore une grotte ornée de l'État du Pará, au Brésil, et interroge scientifiques et communautés amérindiennes héritières de ces peuples. Dans les pas de l'archéologue français Stéphen Rostain, pionnier de l’archéologie amazonienne, Marc Jampolsky et Marie Thiry mettent en lumière un chapitre oublié de l’histoire de l’humanité que les nouveaux moyens d'investigation de l'archéologie révèlent petit à petit.
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Sélections et distinctions
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