Gaza, une jeunesse sous surveillance

À Gaza, 800 000 jeunes vivent sous surveillance mais chacun d’eux, privilégié ou moins chanceux, a la même farouche volonté de rester à Gaza, vivre sur sa terre et nulle part ailleurs. [...]
Saquer est l’un de ces "enfant taupes" qui, chaque jour, convoient des vivres, médicaments et parfois des armes dans les tunnels de Gaza. Pour tenir le coup, il consomme du Tradamol, un médicament antidouleur qui l’empêche de souffrir. Mazen, 14 ans, risque lui aussi sa vie, il fait de la récupération dans la zone frontalière, sous la menace permanente de mitrailleuses automatiques et de tanks.
Au nord, une jeunesse plus favorisée vit ici. Des étudiants de bonne famille, des privilégiés de l’élite gazaoui. Nalan, 19 ans, est étudiante en journalisme. Militante pour la reconnaissance d’un état Palestinien et partisane d’une Palestine réunie, elle exprime son engagement sur son blog et les réseaux sociaux. Les membres du groupe "Dark Team" ont quant à eux choisi de se réunir autour d’une musique occidentale : le rap. Ils scandent leur liberté en musique et chantent au nom de la Palestine. Leur but : résister par les mots, plutôt que par les armes.