Bud Powell, l'exil intérieur
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Réalisé par Robert Mugnerot • Écrit par Robert Mugnerot
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France • 1999 • 55 minutes
- Réalisation :
Robert Mugnerot - Écriture :
Robert Mugnerot
- Production (structure) :
INA - Institut National de l'Audiovisuel - Coproduction :
Sylicone - Diffuseur :
La Sept ARTE - Participation :
CNC - Ayant droit :
INA - Institut National de l'Audiovisuel
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Le plus grand pianiste be-bop ne parlait pas. On attribue généralement ce comportement légèrement autiste à un matraquage en règle par des policiers de Philadelphie, un soir où il avait trop bu. Il n'avait pas encore 20 ans. Il en conservera toujours sur le crâne une profonde cicatrice, et à l'âme une blessure inguérissable qui le conduira souvent dans les hôpitaux psychiatriques. Mais ce grand timide retrouvait toute se volubilité devant un clavier.
Bientôt reconnu comme l'égal de Charlie Parker (dont il a le génie), Powell n'en a pas le charisme. D'où, sans doute, une reconnaissance moindre de la part du grand public américain. Mieux accueilli en Europe, il vit pendant cinq ans à Paris. Il passe les deux dernières années de sa vie à New York, sa ville natale, où il meurt dans la misère en 1966.
Ce film rend hommage à ce pianiste et compositeur génial, dont les premiers enregistrements pour les labels "Blue Note" et "Verve" sont devenus mythiques.
The greatest be-bop pianist did not speak. This slightly autistic behaviour is usually attributed to a thorough bludgeoning by policemen in Philadelphia one evening when he had been drinking. He was not yet 20 years old. Thereafter he had a permanent, deep scar on his head, and in his soul an incurable wound which often took him to psychiatric hospitals. But this very shy man became voluble again in front of a keyboard.
Powell was soon recognised as Charlie Parker’s equal (with his genius) but he did not have his charisma. This explains, no doubt, why he received less recognition from the American public. Better received in Europe, he lived for five years in Paris. He spent the last two years of his life in New York, his native city, where he died in poverty in 1966.
This film pays tribute to the brilliant pianist and composer, whose first recordings for the "Blue Note" and "Verve" labels have become legendary.
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