Résumé

Caiti Lord a une voix magnifique qu’elle compte bien utiliser pour faire autre chose que vendre des cherry cocktails. Tandis que la folie s’empare des États-Unis, dans l’absurdité la plus inquiétante, Caiti éprouve un sentiment d’asphyxie grandissant. Alors, Caiti chante. Un blues.

"Caiti accompagne de sa voix puissamment viscérale les auditeur·ice·s de la radio locale du coin reculé où elle s’est installée : une ville hippie isolée du sud-ouest des États-Unis, appelée Madrid. Entre deux disques, elle leur raconte ses services au bar du coin, ses inquiétudes intimes et questionne l’absurdité du quotidien, bien loin du rêve américain. Pourtant elle a été élevée à New York, dans un monde de comédies musicales, de paillettes et de lumières, dont elle a collecté les moments les plus glam, se mettant en scène devant sa petite caméra DV dès son plus jeune âge. Aujourd’hui elle a 30 ans, et elle a changé de genre musical : le blues est plus adapté à Madrid, Nouveau-Mexique, le cœur de l’hiver et ses tons pastels… Dans Caiti Blues, Justine Harbonnier utilise la force des mots de Caiti pour construire un espace à sa mesure, qu’elle les conte à la radio, les chante dans sa cuisine accompagnée de sa guitare sèche, ou qu’ils apparaissent écrits à l’image. Au sein de cette petite communauté, composée de personnages hauts en couleur et hors du temps, Caiti a trouvé sa place."
(Madeline Robert - Visions du Réel)

Caiti Lord has a beautiful voice that she plans to use to do more than sell cherry cocktails. As madness surges in the United States, in a most disturbing absurd manner, Caiti is overtaken by a growing sense of suffocation. So Caiti sings. The blues.

"Caiti uses her powerfully visceral voice to entertain listeners of the local radio station in the backwater she now calls home: an isolated hippie town in the American southwest called Madrid. Between records, she chats to them about her shifts at the local bar and her personal worries, while questioning the absurdity of everyday life, far from the idea of the American dream. And yet Caiti was raised in New York, in a world of musicals, glitter and lights: having filmed herself from a young age with her little DV camcorder, she cherishes a host of glamorous memories. Now aged 30, she has shifted to a new musical genre – the blues seems more suited to Madrid, New Mexico, its dreary winter, its pastel tones. In Caiti Blues, Justine Harbonnier carves out a space for Caiti using the strength of the latter’s words, whether they are sung on the radio or in the kitchen, accompanied by her acoustic guitar, or appear on the screen in writing. Within this small community filled with colourful and timeless characters, Caiti has found her place."
(Madeline Robert - Visions du Réel)

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