La Renaissance
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Réalisé par Nader Samir Ayache • Écrit par Nader Samir Ayache
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France • 2023 • 55 minutes • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Nader Samir Ayache - Écriture :
Nader Samir Ayache - Assistanat de réalisation :
Pénélope Ressouche - Image :
Nader Samir Ayache, Flora Colloud Kaminski - Montage :
Dinah Ekchajzer, Ugo Simon, Nader Samir Ayache - Interprétation :
Fadhel Messaoudi, Jilani Saadi - Musique originale :
Fadhel Messaoudi, Raphaël Saint-Remy - Mixage :
Thomas Fourel - Étalonnage :
Aurore Toulon - Montage son :
Thomas Fourel
- Production (personne) :
Yannick Beauquis, Quentin Brayer - Production (structure) :
Don Quichotte Films - Participation :
CNC, AFAC - Arab Fund for Arts and Culture - Ayant droit :
Don Quichotte Films
- N° ISAN :
ISAN 0000-0006-30AD-0000-7-0000-0000-G
Résumé
"Nader Ayach ne craint pas de mettre son corps à l’épreuve du cinéma. Il l’avait prouvé dans La Guerre des centimes, où il parcourait avec témérité Paris à vélo, caméra dans une main, guidon dans l’autre. Là, c’est en homme-caméra, jambes-trépied et œil-objectif, qu’il incarne le double de Fadhel Messaoudi, maître de luth oriental laissé entre la vie et la mort par l’accident qui ouvre brutalement le film. Après ce début in media res, le réalisateur nous propulse dans un au-delà à la Chris Marker, où se retrouve le double du musicien, comme "réveillé dans un autre temps et né une seconde fois adulte" (La Jetée). Affublé d’un casque de réalité virtuelle, il est renvoyé sur terre par un curieux passeur portant de grosses lunettes noires, figure profane qu’incarne le cinéaste Jilani Saadi. Avec une grande économie de moyens, La Renaissance emprunte au cinéma de ce dernier un peu de sa grâce insolente et au jeu vidéo des éléments de sa grammaire. Il installe ainsi un dispositif fictionnel plein de ruses, nourri par la bricole et la débrouille, qui renouvelle l’écriture du portrait : une vision subjective, des étapes évolutives, un avatar. Celui choisi par Fadhel pour son double est Abou Hourayra, personnage éponyme d’un roman de Mahmoud Messadi, qui fait le récit d’un grand départ vers l’inconnu. L’aventure, ici prosaïque, faite d’images accidentées de trajets en métro et de marches dans un Paris morne et froid, est l’occasion de restituer avec tendresse le parcours tragique de Fadhel et les obstacles liés à l’exil depuis son arrivée de Tunisie. Exil aussi vécu par le réalisateur, qui, débarrassé des atours de la fiction, dévoile, en miroir de son personnage, ce qui semble être au cœur de cette Renaissance : un hommage à un artiste, un geste d’amour, et la possibilité, par le cinéma, de se réinventer."
(Louise Martin Papasian - FIDMarseille)
"Nader Ayach is not afraid of putting his body to the tests of film. He proved this in La Guerre des centimes, where he boldly rode his bike through Paris, camera in one hand, handlebars in the other. Here, it’s as a human camera with tripod legs and lens eyes that he embodies Fadhel Messaoudi’s double, an oud master between life and death after the accident that brutally begins this film. After this opening in media res, the director propels us into an afterlife à la Chris Marker, where we meet the musician’s double as though "awoken in a different time and reborn as an adult" (La Jetée). Saddled with a virtual reality headset, he’s sent back to Earth by a curious ferryman wearing large dark glasses, a secular figure played by the filmmaker Jilani Saadi. With great economy of means, La Renaissance borrows from Saadi’s films a touch of their insolent grace, and from video games elements of their grammar. He thus sets up a fictional approach full of ruses, fuelled by tinkering and making do, updating how portraits are written with subjective vision, evolving levels and an avatar. The avatar chosen by Fadhel for his double is Abu Huraira, a character from a novel by Mahmoud Messadi, which tells the story of a great departure into the unknown. The adventure, prosaic here and made up of rugged images of journeys on the metro and walking across a cold, dreary Paris, gives the opportunity to tenderly retrace Fadhel’s tragic path and his obstacles as an exile since arriving from Tunisia. Exile is also something experienced by the director, who, relieved of the finery of fiction, reveals in a reflection of his character what seems to be at the heart of this Renaissance: a tribute to an artist, a gesture of love, and the possibility of reinventing oneself through film."
(Louise Martin Papasian - FIDMarseille)
À propos du film
Sélections et distinctions
- 2023 • FIDMarseille - Festival International de Cinéma de Marseille • Marseille (France) • Prix CNAP & Prix du Jury Résidence Lago
- 2023 • Les Rencontres du cinéma documentaire - Périphérie • Montreuil (France) • Du rire aux larmes
Comment avoir accès au film ?
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Édition DVD
- Il n'existe pas d'édition DVD à notre connaissance
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Accès VOD
- Il n'existe pas d'accès en VOD à notre connaissance
- Distribution
- Aide sur les moyens d'accéder à un film