L'Amérique face à l'Holocauste - 1. La Porte de l'Amérique (avant 1938), première partie
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Réalisé par Ken Burns, Lynn Novick, Sarah Botstein • Écrit par Ken Burns, Lynn Novick, Sarah Botstein, Sarah Botstein, Geoffrey C. Ward
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États-Unis • 2022 • 52 minutes • Couleur et Noir & Blanc
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6 épisodes de 52 minutes
- Réalisation :
Ken Burns, Lynn Novick, Sarah Botstein - Écriture :
Ken Burns, Lynn Novick, Sarah Botstein, Sarah Botstein, Geoffrey C. Ward - Image :
Buddy Squires, Wojciech Staron - Son :
Mark Roy - Montage :
Tricia Reidy, Charles E. Horton - Voix off :
Peter Coyote - Musique originale :
Johnny Gandelsman - Mixage :
Josh Berger - Étalonnage :
Jack Lewars
- Production (personne) :
Sarah Botstein, Lynn Novick, Ken Burns, Mike Welt, Lucas B. Frank, Vanessa González-Block - Production (structure) :
Florentine Films - Participation :
The United States Holocaust Memorial Museum - Ayant droit :
Florentine Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Pendant des siècles, l’Amérique a été un refuge pour des millions de déshérités ou de persécutés fuyant leur terre natale. Il fallait des ouvriers, des fermiers, des soldats ou des pionniers pour assurer la conquête du continent et la construction de la nation. Avant la guerre de Sécession, la plupart sont venus d’Europe du Nord, d’Angleterre, d’Allemagne ou de Scandinavie. Quelque 25 millions de personnes étrangères furent ainsi accueillies entre 1870 et 1914. Parmi ceux arrivés d’Europe de l’Est, on dénombre plus de 2 millions de juifs, dont la moitié a trouvé refuge à New York. Installés depuis plusieurs générations, certains de leurs coreligionnaires se méfient de ces nouveaux arrivants qu’ils considèrent comme des "hommes des cavernes". De nombreux Américains blancs et protestants redoutent eux de se retrouver en minorité dans leur propre pays. Au début des années 1920, l’antisémitisme gagne du terrain, attisé par des personnalités comme le suprémaciste blanc Madison Grant, le constructeur automobile Henry Ford ou l’aviateur Charles Lindbergh. En 1924, l’Amérique ferme ses portes. Avec la loi Johnson-Reed qui instaure des quotas nationaux, les immigrants doivent désormais obtenir dans leur propre pays un visa du consulat américain. En 1921, près de 120 000 juifs originaires d’Europe de l’Est avaient commencé une nouvelle vie aux États-Unis. Cinq ans plus tard, ils ne sont plus que 10 000 à y être autorisés.
En 1933, l’Europe compte 9 millions de juifs. Douze ans plus tard, les deux tiers ont été assassinés. Si les États-Unis ont accueilli dans cette période quelque 225 000 d’entre eux – plus qu’aucune autre nation souveraine –, en ont-ils fait assez pour ouvrir leurs portes aux désespérés qui fuyaient les persécutions nazies ? Courant sur un peu plus d’un siècle, du mitan du XIXe à celui du XXe, cette fresque documentaire historique coréalisée par Ken Burns et Lynn Novick (The War, Vietnam), avec Sarah Botstein, dissipe le mythe selon lequel les Américains ignoraient le génocide en cours. Nourrie d’archives, d’éclairages d’historiens, de témoignages d’anonymes et de personnalités comme la jeune Anne Frank ou l’écrivain américain Daniel Mendelsohn (Les Disparus), une relecture de l’histoire qui se fait aussi leçon à méditer pour les sociétés contemporaines confrontées à la montée de la xénophobie et aux crises migratoires.
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