Sans plan et sans ciment

Le film suit sur plusieurs années un dessinateur, Jean-Michel Bertoyas, en résidence artistique dans un quartier en rénovation urbaine près de Périgueux, entre la préparation d'une exposition et l'écriture d'une BD.
Le processus de création exploré n'est pas seulement nourri des rencontres avec les habitants et les associations du quartier, mais il devient participatif avec eux. Petit à petit, Colas Bertin se dévoile derrière son pseudonyme, avec ses engagements et son humour communicatifs.
Le film permet de découvrir en même temps la particularité de cette résidence, dont le réalisateur fait partie, creuset d'expérimentations et de collaborations entre différentes formes d'expressions artistiques qui témoignent de la violente mutation de ce quartier où l'immeuble emblématique, vidé de ses habitants, est voué à une destruction aussi réelle que symbolique.