Coup pour coup

Dans une usine textile en Normandie, des ouvrières travaillent dans des ateliers de confection sous la coupe de responsables qui font régner une discipline de fer. Entre les cadences infernales du travail à la chaîne, le bruit incessant des machines, les interdictions de parler et autres règlements inhumains, ces femmes se mettent en grève. La situation se détériore lorsque le directeur appelle la police...

"Quand le cinéma use de ses artifices pour défendre une cause. En 1968, une grève sauvage éclate à Elbeuf dans une usine de textile employant presqu’exclusivement des femmes. Moins de quatre ans plus tard Marin Karmitz adopte la forme documentaire pour recréer cette grève avec les ouvrières de l’usine qui (re)jouent leurs propres rôles sur la base de leur propre expérience. Les seuls " vrais" comédiens camperont des rôles de cadres et de responsables syndicaux. Coup pour coup, c’est un peu comme si la fiction donnait un coup de pouce à la réalité… Une réalité littéralement habitée par la colère !"
(Cinémathèque de Toulouse)