Bertrand Lavier - Cinq pièces faciles
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Réalisé par Heinz-Peter Schwerfel • Écrit par Heinz-Peter Schwerfel
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France • 1998 • 36 minutes • Couleur
- Réalisation :
Heinz-Peter Schwerfel - Écriture :
Heinz-Peter Schwerfel - Image :
Damien Marquet, Emmanuel Soyer, Philippe La Bruyère - Son :
Nicolas Joly - Montage :
Christian Bahier - Musique originale :
Ulrich Lask
- Production (structure) :
Artcore Films - Coproduction :
Centre Pompidou - Participation :
DAP (Délégation aux Arts Plastiques) - Ayant droit :
Artcore Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Oscillant entre fiction et réalité, ce film nous propose une rencontre avec Bertrand Lavier, chez lui, à Aignay-le-Duc. Un visiteur (présent) et un critique (absent) sont invités à lire le travail distancié et ironique de l'artiste. Mais, il se pourrait bien que dans ce chassé-croisé de questions sur sa personnalité et son art, ce soit l'artiste qui contrôle rigoureusement toutes les réponses.
"Bertrand Lavier donne à voir des fragments du réel dans une situation qui remet en question notre façon logique d'appréhender des réalités objectives", explique l'historien d'art Pierre Restany. Quand il pose un objet manufacturé sur un autre, un réfrigérateur sur un coffre-fort par exemple (Brandt/Haffner, 1983), Lavier vérifie les relations formelles qui les unissent, mais il transforme aussi une réalité nommée en ready made. Quand il fétichise les objets comme Giulietta (1993), voiture accidentée sacralisée par son environnement, ou bien comme Teddy (1994), ours en peluche posé sur un socle primitif d'art africain, il remet en question la notion de représentation artistique. Campant ses ready made dans un "surplus de réalité", il pratique une esthétique du détournement. Subversif ou révolutionnaire ?"
(Annick Spay)
This film offers us a meeting with Bertrand Lavier, at his home in Aignay-le-Duc. A visitor (present) and a critic (absent) are invited to read the artist’s alienated, ironic work.
"Bertrand Lavier gives us fragments of reality to see in a situation that questions our logical way of apprehending objective realities", explains Pierre Restany.
When he places one manufactured object on top of another, a refrigerator on a safe, for example (Brandt/Haffner, 1983), Lavier verifies the formal relations that unite them, but he also transforms a named reality into "ready made".
When he makes a fetish of objects like Giulietta (1993), a crashed car made sacred by its surroundings, or like Teddy (1994), a soft toy set on a primitive plinth as in African art, he questions the notion of artistic representation.
Placing his "ready mades" in a "surplus reality", he reroutes aesthetics. Subversive or revolutionary ? Annick Spay.
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