Leaving Amerika
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Réalisé par Marie-Pierre Brêtas • Écrit par Marie-Pierre Brêtas
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France • 2024 • 117 minutes • Couleur
- Réalisation :
Marie-Pierre Brêtas - Écriture :
Marie-Pierre Brêtas - Image :
Marie-Pierre Brêtas - Son :
Philippe Grivel - Montage :
Gilles Volta
- Production (structure) :
Bootstrap Label - Coproduction :
8h13 Productions - Ayant droit :
Bootstrap Label
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Un matin, mon ami Derrick m’appelle depuis Miami : il m’annonce qu’il veut quitter les États-Unis. Il vient de laisser son appartement et dort dans sa voiture. À presque 50 ans, il se débat encore dans le labyrinthe cauchemardesque d’une Amérique ultralibérale et raciste à la recherche d’une issue."
(Marie-Pierre Brêtas)
"Amerika, comme chez Kafka – un cauchemar, donc. Celui qui est connu depuis longtemps (il est largement documenté) comme envers du dream national, mais qu’on a vu prospérer depuis vingt ans dans des proportions effarantes. Derrick Johnson, avec qui le film entretient un long et beau dialogue, songe à quitter le pays pour ne pas basculer définitivement dans ce gouffre, où d’autres (souvent comme lui : ni blancs, ni riches) tombent chaque jour. Pour tout "home", il lui reste une voiture, et une poignée d’effets personnels répartis dans des boxes – Derrick est displaced, comme on dit là-bas, et donc en quelque sorte déjà parti, puisque toléré seulement comme fantôme. Leaving Amerika le cueille à ce carrefour, soumis à l’exigence du bilan, racontant son parcours mais surtout, vaquant, s’occupant à régler des problèmes pratiques, à revoir sa famille, bref à réunir les conditions d’un départ. Épousant ces trajets, le film documente moins qu’il ne prend des nouvelles, et ce d’autant plus littéralement que l’empathie pudique régnant ici est pour partie l’effet d’une amitié réelle, quoique lointaine, entre le personnage et la cinéaste. Jamais précisément décrite, ni éclairée par ses origines, cette relation vaut surtout comme une juste distance offerte au spectateur, qui ne demande au fond jamais plus à un documentaire que quelques nouvelles amicales du monde."
(Jérôme Momcilovic - Cinéma du réel)
"One morning, my friend Derrick calls me to say that he wants to leave the USA. He just left his appartment and sleeps in his car. At almost 50 years old, he is still struggling through the nightmarish labyrinth of an ultra-liberal and racist America, looking for a way out."
(Marie-Pierre Brêtas)
Mot(s)-clé(s) thématique(s)
Sélections et distinctions
- 2024 • Cinéma du réel • Paris (France) • Compétition - Première mondiale
- 2024 • Rencontres Gindou Cinéma • Gindou (France) • Les Vagabondages cinématographiques
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