Sous les feuilles
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Réalisé par Florence Lazar • Écrit par Florence Lazar, Jean Breschand
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France • 2024 • 61 minutes • Couleur
- Réalisation :
Florence Lazar - Écriture :
Florence Lazar, Jean Breschand - Image :
Lucile Mercier, Eva Sheet - Son :
Térence Meunier - Montage :
Rodolphe Molla - Mixage :
Thomas Fourel - Étalonnage :
Alexandra Pocquet - Montage son :
Thomas Fourel
- Production (personne) :
Julie Paratian - Production (structure) :
Sister Productions - Diffuseur :
Kanaldude, TV7 Bordeaux, TV5 Monde - Participation :
Région Nouvelle-Aquitaine, Collectivité territoriale de Martinique - CTM, CNC, PROCIREP, Angoa-Agicoa, Mondes nouveaux, ANCT - Agence Nationale de la Cohésion des Territoires - Ayant droit :
Sister Productions
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Le cyclone Dean a retourné le sol de la Martinique : un cimetière d’esclavisés a resurgi. À l’hôpital psychiatrique se formule l’idée d’associer ce dernier à une démarche curative inédite. Le film entremêle la parole des vivants, le soin des corps, l’empreinte coloniale et le récit des plantes.
"C’est un jardin et c’est un cimetière. On peut y venir par la route et croiser l’histoire coloniale de l’île, là une maison de maître, ici les ruines d’un hôpital psychiatrique. On peut y venir par la forêt et y entendre le récit des plantes, y retrouver les savoirs enfouis et les pratiques secrètes des thérapies traditionnelles. On peut y arriver par le chemin de la graine du Barringtonia qui flotte sur les eaux et charrie avec elle les souvenirs de la tempête, celle-là même qui permit justement de découvrir sur ce pan de terre au bord de l’eau, les sépultures des esclavagisés et des premiers habitants de la Martinique, les Arawaks. Le film parcourt ces chemins successivement, des chemins qui se croisent et obligent à quelques détours. Sa trajectoire est une ligne sinueuse, mais peu à peu elle fait réapparaître en même temps et l’empreinte coloniale et les cultures ancestrales qui font la Martinique aujourd’hui. Et ce faisant nous ramène sans cesse à cet endroit-là, à la fois jardin et cimetière. Peut-être est-ce là que bat le cœur secret de l’île. Lieu de la connaissance, lieu où le passé ressurgit et où, porté par les récits, le paysage apaise les esprits des vivants comme des morts. Car c’est bien l’apaisement que tous pourraient venir chercher sous le Barringtonia qui a poussé là. Cet arbre qui à travers l’œil creusé dans son écorce porte un regard bienveillant sur les hommes, à moins que ce ne soit une bouche à travers laquelle il murmure son histoire à qui vient se recueillir là."
(Catherine Bizern - Cinéma du réel)
Cyclone Dean stirred up the soil in Martinique: a cemetery for the enslaved resurfaced. The psychiatric hospital came up with the idea of associating this patch of land with an original form of cure. The film interweaves the care of bodies, the colonial footprint and the story told by plants.
Mot(s)-clé(s) thématique(s)
Sélections et distinctions
- 2024 • Cinéma du réel • Paris (France) • Prix du patrimoine culturel immatériel
- 2024 • FIFIG - Festival International du Film Insulaire de Groix • Île de Groix (France) • Compétition Longs métrages documentaires
- 2024 • FIFAC - Festival International du Film documentaire Amazonie Caraïbes • Saint-Laurent du Maroni (Guyane) • Compétition longs métrages
- 2024 • CinéMartinique Festival • Fort-de-France (Martinique (île de la)) • Compétition documentaires
Comment avoir accès au film ?
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Édition DVD
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Accès VOD
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- Distribution
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