Donde los arboles dan carne
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Réalisé par Alexis Franco • Écrit par Alexis Franco, Fernando Krapp
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Argentine, Espagne, États-Unis • 2024 • 72 minutes • Couleur
- Réalisation :
Alexis Franco - Écriture :
Alexis Franco, Fernando Krapp - Image :
Carlos Alfonso Corral - Son :
Bernat Fortiana Chico
- Production (personne) :
Luca del Maestro, Alexis Franco, Ines Massa, Randolph Nelson, Rogerio Escobedo, Graciela Escobedo, Martin Kalina, Nadia Martinez, Roberto Minervini - Production (structure) :
Denise Ping Lee - Ayant droit :
Denise Ping Lee
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Il y a ces mugissements incessants, signes de la mort au travail dans ce coin isolé de la Pampa argentine. Là, Omar, éleveur, s'acharne à sauver le bétail qui agonise, assoiffé par une sécheresse interminable, sous les yeux de sa mère nonagénaire, de Libertad, sa petite-fille âgée de 4 ans, et devant la caméra d'Alexis Franco. En filmant, tel un ami de la famille, ce trio intergénérationnel uni par un amour indéfectible pour conjurer l'inexorable disparition de son mode de vie, le cinéaste d'origine argentine - établi aux USA - se souvient de ses racines et de sa propre filiation. Les séquences élaborent dialectiquement le contraste entre la douceur des gestes et des paroles à l'intérieur du foyer, censés préserver l'innocence de Libertad en lui fournissant un cadre protecteur, et la dure réalité extérieure, où les adultes sont confronté·e·s au calvaire quotidien des animaux - comme cette vache qu'on essaye de remettre debout avec un treuil improvisé pour l'alimenter. Tel un western de l'ère de l'Anthropocène, Where the Trees Bear Meat s'éloigne de l'imagerie héroïque pour dépeindre sans fard la fragile condition des gauchos modernes."
(Emmanuel Chicon - Visions du Réel)
"The constant lowing of animals implies that death is at work in this isolated corner of the Argentinian Pampas. Here, Omar, a gaucho, is trying desperately to save his livestock, which are dying of thirst from a never-ending drought, under the eyes of his nonagenarian mother, his four-year-old granddaughter Libertad, and in front of Alexis Franco’s camera. Almost like a family friend, the Argentinian-born director – now based in the United States – films this intergenerational trio united by an unwavering love as they try to stave off the inevitable disappearance of their way of life, remembering in the process his roots and his personal origins. The sequences dialectically elaborate the contrast between the gentleness of the words and actions in the home, meant to shield Libertad's innocence by creating a protective environment for her, and the harsh reality outside, where the adults are confronted with the daily ordeal of the animals – such as the cow they attempt to stand up, using an improvised winch, in order to feed it. Like a western for the Anthropocene age, Where the Trees Bear Meat shies away from heroic imagery, providing a stark depiction of the fragile situation of modern gauchos."
(Emmanuel Chicon - Visions du Réel)
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Sélections et distinctions
- 2024 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Compétition Internationale Longs Métrages - Première mondiale
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