Mon avenir, ton avenir
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Réalisé par Saïdou Derra • Écrit par Saïdou Derra, Gaston W. Bounkougou
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Burkina Faso • 2023 • 14 minutes • Couleur
- Réalisation :
Saïdou Derra - Écriture :
Saïdou Derra, Gaston W. Bounkougou - Assistanat de réalisation :
Medalys Jesmar Anjarasoa - Image :
Saïdou Derra - Son :
Oladé Akakpo - Montage :
Jean Gabriel Kima - Musique originale :
Moussa Saifal Diarra - Mixage :
Hallassane Sanfo - Étalonnage :
Gaétan Yelsioma Somé
- Production (personne) :
Pierre Claver Zongo - Production (structure) :
ISIS-SE - Institut Supérieur de l'Image et du Son - Ayant droit :
ISIS-SE - Institut Supérieur de l'Image et du Son
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Saalapo est un homme de 42 ans, frappé par un handicap moteur depuis son jeune âge. Ce changement brusque de vie l’amène à abandonner ses études en classe de 6e. C’est le point de départ de tous ses calvaires. Sa mère, qui est devenue la seule personne qui le considère, décède quelques instants après son handicap. Pour ne pas perdre espoir, il fait des petits commerces de tablier et de vente de journaux. Mais il n’est toujours pas content car il pratique un métier qui ne lui plait pas. Le métier qui le passionne le plus est la fabrication des objets d’arts. Saalapo suit un reportage à la télé sur le village artisanal, et il est vite séduit par le travail de ces personnes. Motivé, il abandonne tout pour rejoindre Ouagadougou dans le but de se faire former dans ce centre. Mais ne connaissant personne dans la ville, il adopte la rue comme son repaire et son dortoir. Il rencontre une veille connaissance qui lui fait la faveur de le loger dans une chambre salon en l’absence de sa femme. Au retour de cette dernière, il comprend qu’il ne peut plus rester là. Il retourne dans la rue, essaie de cibler les maquis qui fonctionnent 24heures sur 24 pour s’y réfugier. Saalapo découvre finalement le village artisanal et fait des petits boulots pour avoir de quoi manger. Après quelque mois, il rencontre le président des handicapés de Ouaga qui l’amène au centre des handicapés pour qu’il donne libre cours à son art.
Par son esprit d’entreprenariat, il arrive à ouvrir un atelier dans lequel il fabrique ses toiles et des objets d’art et loge dans son atelier. Ses créations provoquent l’admiration des gens. Sa dernière création inachevée par faute de moyens est le virus corona qu’il a matérialisé à base de racines d’un grand arbre. Il pense pouvoir achever l’œuvre et l’offrir aux autorités pour qu’ils en fassent un rond-point. Son plus grand rêve est de pouvoir mettre en place un centre de formation et d’éducation des jeunes de la rue appelés affectueusement les Bakoroman. Saalopo est une personne très audacieuse qui croit en l’avenir et dans ses prises de décision.
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Sélections et distinctions
- 2024 • Vues d'Afrique • Montréal (Canada) • Documentaire court métrage - Première canadienne
- 2023 • Ouaga Côté Court • Ouagadougou (Burkina Faso) • Prix spécial du jury
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