Zielen van Napels
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Réalisé par Vincent Monnikendam • Écrit par Vincent Monnikendam
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Italie, Pays-Bas • 2004 • 94 minutes • Super 16 mm • Couleur
- Réalisation :
Vincent Monnikendam - Écriture :
Vincent Monnikendam - Image :
Melle Van Essen - Son :
Pieter Guijt - Montage :
Albert Markus
- Production (personne) :
Sherman De Jesus, Cécile van Eijk - Production (structure) :
Memphisfilm - Diffuseur :
IKON - Ayant droit :
Memphisfilm
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Comme dans un mythe, le sommet du Vésuve émerge du brouillard. Une voix entonne un chant plaintif : "You’re a mountain, but you’e a cursed moutain. Although you’re dead it’s a death that trembles." La caméra se fixe sur le cratère abrupt de pierre brune, parcourt ensuite la ville au pied du volcan et descend de plus en plus en bas comme si les enfers étaient son but. On peut voir un cimetière, avec des stèles et des monuments funéraires dédiés aux grands de la ville.
Dans le film de Vincent Monnikendam, le Vésuve est un imposant monument aux morts. Son ombre plane sur la ville comme une malédiction. Certains Napolitains, les plus pauvres, sombrent dans la folie. C’est le cas de cette femme qui a voulu se jeter par la fenêtre. Dans la famille de celle-ci, ils sont tous fous, si l’on en croit les deux voisines qui bavardent dans les ruelles de leur quartier délabré. Le volcan rend par contre charitables les riches aristocrates. Beaucoup d’entre eux s’associent dans des sociétés exclusives qui soutiennent des affaires d’utilité publique. […] En fin de compte, Zielen van Napels ne fait pas ressortir une seul âme de la ville, mais un kaléidoscope des diverses âmes de ceux qui vivent et meurent à Naples : riches et célèbres ou pauvres et sans nom."
(Elias Schafroth - Visions du Réel)
"In his quest for the soul of Naples, Van Monnikendam interwove images of the ubiquitous contrast between poor and rich with Neapolitan stories, poems and music. This beautiful documentary does not focus on the architecture or tourist pictures, but the human drama unfolding in front of the camera. The idea for the film came about around the 400th anniversary of the aristocratic Neapolitan charity organisation Pio Monte della Misericordia. In 1606, the founders gave the painter Caravaggio the commission for a painting. Charity, reconciliation, life and death are the four themes that are portrayed in this portrait, The Seven Acts of Mercy. It is still the great pride of the Pio Monte church in the centre of Naples. Every Friday, the aristocratic board meets in the church to assist with the mass and to discuss alms for the poor. The contrast between rich and poor returns in both form and substance in Souls of Naples. A sharp contrast, just as in the chiaroscuro of Caravaggio’s painting, that forms the linking factor between all those portrayed. The title refers both to the Neapolitans in the film as it does to their various interpretations of "the soul of Naples". Cameraman Melle van Essen must have seen the beauty, because he made a stunning and penetrating portrait."
(SdH - IFFR - International Film Festival Rotterdam)
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Sélections et distinctions
- 2024 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Compétition internationale
- 2005 • IFFR - International Film Festival Rotterdam • Rotterdam (Pays-Bas) • Time& Tide
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