Luciano Emmer - Une insolite aventure dans le monde de l'art et du cinéma
-
Réalisé par Francis Guermann • Écrit par Francis Guermann
-
France • 1999 • 44 minutes • DV Cam & Bétacam • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Francis Guermann - Écriture :
Francis Guermann
- Production (structure) :
5 Continents - Diffuseur :
Images Plus - Participation :
CNC - Ayant droit :
5 Continents
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Le réalisateur italien Luciano Emmer est né en 1918. Auteur de nombreux documentaires sur l’art dont il fut un pionnier dès la fin des années 30, il est aussi le réalisateur de films de fictions à partir de 1950 (Dimanche d’août, Paris est toujours Paris, Camilla, La Fille dans la vitrine...).
Ses collaborations avec les plus grandes signatures du cinéma italien (Sergio Amidéi, Pier Paolo Pasolini), ses rencontres décisives (Henri Langlois, Jean Cocteau, Pablo Picasso), ses audaces (il est l’inventeur de la publicité télévisée en Italie), sa grande culture, en font un cinéaste atypique et rendent son témoignage d’autant plus précieux que le succès l’a souvent fui et qu’il reste méconnu.
À l’occasion du tournage de son dernier film sur l’art, en 1998, Belle de nuit, Francis Guermann lui fait raconter l’histoire de ses films, ses rencontres les plus importantes, parler de sa conception du cinéma et de son esthétique.
"En Italie, sur la terrasse d’un restaurant surplombant un lac, Francis Guermann interroge Luciano Emmer et nous présente en contrepoint des extraits de ses films. L’aspect bucolique du cadre est rapidement rompu par une anecdote caravagesque racontée par le cinéaste transalpin : la tête coupée d’une femme fut en effet retrouvée dans ce lac. Le fait divers inspira à Fellini Les Nuits de Cabiria (1957).
Luciano Emmer (1918-2009), débute dans les années 1930 par un genre peu pratiqué alors : le film sur l’art. Ignoré dans son pays, c’est au Festival de Bâle puis à Paris que le cinéaste remporte un véritable succès auprès d'illustres cinéphiles comme Jean Cocteau. Les toiles de Giotto, de Bosch ou de Picasso deviennent la matière même d'un travail cinématographique. À la rigidité du cadre dans le cadre ou de la simple illustration, Luciano Emmer oppose l’affirmation d’une subjectivité, promenant un regard particulier sur la toile. Emblématiques, ces longs mouvements de caméra qui donnent à voir l'œuvre comme un récit, une dramaturgie. Le propos n’est pas d’explorer mais de donner à ressentir l’émotion même que secrète l’œuvre. Et si le réalisateur passe à la fiction avec Dimanche d'août (1949) ou La Fille dans la vitrine (1960), films dont on reconnaît l'empreinte néoréaliste, son désir reste le même : exprimer des émotions, raconter une histoire."
(Teddy Lussi)
The Italian film-maker Luciano Emmer was born in 1918. Producer of many documentaries on art of which he was a pioneer as early as the end of the 1930s, he also made fiction films from 1950 (Dimanche d'août, Paris est toujours Paris, Camilla, La Fille dans la vitrine...).
His collaboration with the greatest figures of the Italian cinema (Sergio Amidéi, Pier Paolo Pasolini), his decisive encounters (Henri Langlois, Jean Cocteau, Pablo Picasso), his boldness (it was he who invented televised advertising in Italy), his great culture, make him an atypical film director and make his testimony all the more precious since success often eluded him and he remains unknown.
On the occasion of the shooting of his latest film on art in 1998, Belle de nuit, Francis Guermann made him tell the story of his films, his most important encounters, and speak about his conception of the cinema and aesthetics.
Comment avoir accès au film ?
-
Édition DVD
- Il n'existe pas d'édition DVD à notre connaissance
-
Accès VOD
- Il n'existe pas d'accès en VOD à notre connaissance
- Diffusion non commerciale / Consultation