Les Enfants de l'Érika

Documentaire
    Réalisé par Emmanuel Audrain • Écrit par Emmanuel Audrain
    France • 2000 • 52 minutes • Vidéo • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Sur les dix plus grandes marées noires, la Bretagne en a subi cinq. Pour un "pays" qui vit pour une grande part de la mer, c'est beaucoup... trop ! Quel avenir pour la pêche, la culture marine ou le tourisme, si nos eaux sont régulièrement polluées ? Chaque année, le pétrole qui provient des dégazages sauvages est plus abondant que toute la cargaison de l'Érika !
La loi du profit et du court terme domine le transport maritime. Érika égale : vieux bateaux, entretien minimum, équipage sous payés... Profit maximum. L'affréteur qui participe à ce jeu-là en est le complice. Le consommateur, que je suis, qui remplit le réservoir de sa voiture... l'est aussi !
Les hommes politiques – français ou européens – qui auront à renforcer la loi et à la faire appliquer... ne pourront le faire bien, sans un soutien de l'opinion. Les "enfants de l'Érika" avec qui j'ai réalisé ce film, étaient déboussolés, comme je le suis moi-même... Les uns et les autres, nous vivons sur ce littoral que nous aimons. Leur désarroi m'a touché, mais aussi leur obstination à dire et à redire, avec leurs mots... "Érika... plus jamais ça !"

Of the ten greatest oil slicks, Brittany has suffered five. For a "country" that lives very largely from the sea it is far too... much !
What future is there for fishing, marine cultivation or tourism, if our waters are regularly polluted? Each year the oil that comes from unauthorised oil dumping is greater than the Erika’s whole cargo !
The law of profit and the short term dominates maritime transport. Erika equals : old ships, minimal maintenance, underpaid crews... Maximum profit. The charter company that takes part in that little game is an accomplice. The consumer, which I am, who fills his car’s tank... is also an accomplice !
The politicians - French or European - who will have to reinforce the law and enforce it... will not be able to do so properly, if they don’t have the support of the public. The "children of the Erika" with whom I made this film, were totally confused, as I am myself... We all live on this coast that we love. Their distress moved me, but also their obstination in saying and repeating, with their own words... "Erika... never again !"

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