Artaud cité, atrocités - Antonin Artaud (1896-1948)
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Réalisé par André S. Labarthe • Écrit par André S. Labarthe
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France • 2000 • 47 minutes • DV Cam • Couleur
- Réalisation :
André S. Labarthe - Écriture :
André S. Labarthe - Image :
Jean-Claude Ducouret - Son :
Erwan Kerzanet - Montage :
Didier Vandewattyne - Mixage :
Benoît Reyne - Étalonnage :
Frédéric Debièvre
- Production (structure) :
AMIP - Audiovisuel Multimedia International Production - Participation :
CNC, CNL - Centre National du Livre, Ministère des Affaires étrangères, Procirep - Ayant droit :
AMIP - Audiovisuel Multimedia International Production
- N° ISAN :
ISAN 0000-0000-C32A-0000-R-0000-0000-U
Résumé
"En janvier 1947 sur la scène du Vieux-Colombier, Artaud donne l’ultime représentation de son Théâtre de la cruauté : une scandaleuse et mémorable conférence où, pour s’incarner, il se déchire et "s’accouche" devant un public médusé. Artaud serait-il mort avant d’être né ? Ses Œuvres complètes seraient-elles le récit de sa naissance à tous les stades de la gestation ? Telle est l’hypothèse sur laquelle Labarthe bâtit son portrait.
Un portrait non chronologique et structuré, plutôt que par sa vision du théâtre ou sa critique hallucinée de la société occidentale, par des motifs qui traversent tous les écrits d’Artaud : l’angoisse, l’impossibilité d’être au monde, l’incapacité à "atteindre" ses pensées ("j’ai raté mes mots" écrit-il), le refus désespéré de "n’avoir pas fait mon corps moi-même" ou cette maladie "qui touche à l’essence de l’être et à ses possibilités centrales d’expression, et qui s’applique à toute une vie". Le film s’appuie sur quelques documents (photos, lettres, séquences de films dans lesquels joua Artaud ou extraits de sa pièce radiophonique Pour en finir avec le jugement de Dieu, enregistrée en novembre 1947 et censurée peu après) et, surtout, sur l’écriture même, une écriture qui danse et se déverse telle "une lave volcanique" sur plus de 400 cahiers, entre 1945 et 1948. Il part aussi sur ses traces à Paris, Ville-Évrard ou Rodez, comme pour montrer toute l’actualité de sa pensée."
(Myriam Bloedé - Images de la culture)
"A word on my intentions...
... it begins like this : the noise of a typewriter, one by the letters print out under the contrasting portrait of the poet :
AN-TONIN-ARTAUD-BORN-IN-MARSEILLE-THE-FOURTH-OF-SEPTEMBER-EIGHTEEN-HUNDRED-AND-NINETY-SIX-DEAD-IN-IVRY-THE-FOURTH-OF-MARCH-NINETEEN-HUNDRED-AND-FORTY-EIGHT.
... the voice of Jean-Claude Dauphin comes in : "That's all well and good, except that – as all writers know – dates lie. Who would believe that Antonin Artaud was born in 1896, when he himself told Jacques Rivière in 1924 : "I can truly say of myself, that I'm not in this world and it's not a simply a spiritual attitude" ? Who would believe that Antonin Artaud wasn't born on January 13, 1947 when in front of stupefied assembly, he gave birth to himself, live, on the stage of the Vieux Colombier theatre 14 months before the administrative date of his death ?
Well then ? Could Antonin Artaud have died before being born ? It is a hypothesis, that nurtures, without a shred of evidence, the film you are about to see. Welcome to the crypt."
(André S. Labarthe)
Collection
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Sélections et distinctions
- 2001 • États généraux du film documentaire • Lussas (France) • Incertains Regards
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