Clarisse est partie...
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Réalisé par Fleur Albert • Écrit par Fleur Albert
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Niger, France • 2001 • 58 minutes • DV Cam & Super 8 mm • Couleur
- Réalisation :
Fleur Albert - Écriture :
Fleur Albert
- Production (structure) :
Artline Films - Diffuseur :
France 3, France 3 Ouest, ORTN (Niger) - Participation :
CNC, Procirep, Scam - Brouillon d'un rêve - Ayant droit :
Artline Films
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-6CED-0000-7-0000-0000-G
Résumé
"Elle m'écrivait que ses petites filles savaient les longues écoutes du silence... Encore enfant, je rêvais sur les cartes postales qu'elle m'envoyait d'Afrique. Clarisse, ma cousine, avait choisi d'aller vivre au Niger dans les années 60. Je me disais que c'était sûrement une aventurière...
Chaque année, lors de ses visites familiales en pays nantais, nous apprenions à nous connaître un peu plus. Elle s'indignait du silence passif des femmes d'ici qui, de jour en jour, perdaient leur lumière pour avoir toujours désiré et n'avoir pas pu choisir. Elle me racontait aussi ces images qu'elle avait faites sur les femmes, au Niger. Et nous avions parlé d'en faire un jour un film ensemble... Ma dernière lettre est restée sans réponse. Clarisse meurt le 20 décembre 1995.
Le film est une quête sur les traces de ce personnage et se déroule en grande partie à travers le Niger d'aujourd'hui et la campagne nantaise. Construit comme une réflexion sur la condition féminine, le portrait de Clarisse Albert se dessine à travers le témoignage de personnages l'ayant connue et côtoyée, à travers la description des univers dans lesquels elle a évolué, à travers le prisme de ses révoltes et de ses ambiguïtés."
(Fleur Albert)
"She used to write to me that her little daughters knew about the long listening to silence... When I was still a child, I used to dream over the post cards that she sent me from Africa. Clarisse, my cousin, had chosen to go and live in Niger in the 1960s. I used to tell myself she was surely an adventuress...
Each year, when she came on her family visits to the country around Nantes, we learned to get to know each other a bit more. She got indignant about the passive silence of the women here who, from day to day, lost their light from having always desired and not been able to choose. She also used to tell me about these pictures she had made of women, in Niger. And we talked of one day making a film together... My last letter remained unanswered. Clarisse died on 20 December 1995.
The film is a quest in the footsteps of this character and unfolds mostly in the Niger of today and the Nantes countryside. Built as a reflection on the feminine condition, the portrait of Clarisse Albert can be seen through the testimony of people who knew her and lived alongside her, thanks to the description of the worlds in which she moved, thanks to the prism of her revolts and her ambiguities."
(Fleur Albert)
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