À partir d'images de bustes d'hommes célèbres exposés dans le hall de la Comédie Française (1e) et des gisants des tombes du cimetière Montparnasse (14e), ce documentaire veut montrer la raison d'être de ces sculptures : "préserver la mémoire de ceux qu'elles représentent".
Une évocation des transformations de Paris apportées à la fin du XIXe siècle par le baron Haussmann. L'alternance des vues aériennes des grandes voies de circulation ou des grandes réalisations architecturales, telles que l'Opéra de Paris, avec des peintures, des gravures et des plans de l'époque, soulignent efficacement les aménagements effectués par Haussmann.
À partir de tableaux célèbres et de photographies de peintres, ce documentaire évoque les différentes expositions impressionnistes qui se sont tenues à Paris entre 1874 et 1886. Le commentaire rappelle le climat artistique de l'époque.
Réalisé exclusivement à partir de gravures et de tableaux, ce documentaire recrée l'atmosphère des salons officiels de peinture au XIXe siècle. La mise en parallèle constante des toiles académiques et des toiles impressionnistes exposées au Salon des Refusés accentue le ton critique du commentaire à l'égard de l'académisme de l'époque.
En filmant quelques sculptures comme celles de la place de la République ou de la place de la Nation, ce documentaire montre comment ces monuments commandités par l'État à la fin du XIXe siècle étaient un moyen de propagande pour la République naissante.
Une promenade dans les rues et les jardins publics est prétexte à redécouvrir le mobilier urbain qui apparaît à la fin du XIXe siècle sous l'égide de l'ingénieur paysagiste Alphand. Réverbères, plaques d'égouts, bancs, kiosques et serres sont filmés alors que le commentaire insiste sur l'importance du changement du décor parisien à cette époque.