En l’espace d’une nuit, le poste de police de Jeppe s’est transformé en camp de réfugiés. 18 hommes et femmes de tout le continent y travaillent inlassablement en tant que médiateurs de la paix et veillent à ce que le camp n’implose pas.
Ce film présente des témoignages d’agressions xénophobes brutales, vécues par deux femmes, mères l’une et l’autre.
L’histoire de deux camps de transit et du combat de ses habitants contre d’abjectes conditions de vie, ainsi que leur crainte d’être renvoyés vers l’Afrique du Sud où la population leur est hostile.
Les espoirs d’un orchestre congolais installé au Cap, Tino la Musica, sont mis à mal quand il fait l’objet de violentes attaques.
Une foule xénophobe a assassiné Ernesto Alfabeto Nhawuave, citoyen du Mozambique, en le faisant brûler. Les médias l’ont baptisé "L’Homme qui brûle". Le film cherche à montrer qui était réellement Ernesto.
Les représentants du quartier de Masiphumelele de la ville de Western Cape se sont rendus au camp de réfugiés de Soetwater tout proche, pour présenter des excuses publiques et inviter ces étrangers à regagner leurs maisons. Le film suit le retour des commerçants étrangers dans ce quartier surpeuplé de Masiphumelele.
Un instantané de cinéma-vérité dans la vie d’Alex, donnant à voir la tension croissante dans les mois qui précèdent une explosion de violence xénophobe.
Après le traumatisme, un petit groupe d’enseignants zimbabwéens met en place un processus de reconstruction et de guérison, pour eux-mêmes et les enfants déplacés.
Plusieurs musiciens de jazz, autrefois exilés, parlent de l’actuelle vague de xénophobie et du temps où ils étaient accueillis à bras ouverts à travers tout le continent.